dimanche 9 septembre 2007

LA FEMME QUI A DU MAL A VIEILLIR

De ses rondeurs elle n'en parle qu'à sa meilleur amie
Qui lui certifie qu'elle n'a pas du tout grossi.
Nue devant son psyché elle se détaille sur toutes les coutures
Comme à regret d'etre devenue une femme mure.

Elle se redresse sur la pointe des pieds
Et étire son corps jusqu'à la taille désirée.
pour ses rides elle se fait tirer la peau
Pour tenter de retrouver une jeunesse qui lui fait tant défaut.
Ses maux de reins et de chevilles
Lui font rappeler qu'elle n'est plus une jeune fille.

De tenter d'avoir le métro
Et de se retrouver essouflé
Devant les portes fermées
Pour essuyer en plus le ricanement des ados.

Et finalement de constater navré
Qu'elle à cinquante ans passés!

vendredi 7 septembre 2007

PARIS LE JOUR

Le quai de la MEGISSERIE est prisonniers
De ses encombrements journaliers
Les chats et les chiens
S'exposent aux odeurs dés le matin.

Le pont au change enjambe la seine enchantée
De voir les touristes la traversée
A la rencontre de l'ile de la CITE.

SAINT GERMAIN DES PRES offre ses cafés
Aux étudiants trop préocuppés
Par leurs examens de fin d'année.

Le boulevard SAINT MICHEL ballade ses otes jusqu'au jardin
Ce LUXEMBOURG qui donne aux gamins
L'espace necessaire pour jouer
Aux méres de s'évader
Et aux sénateurs de parlementer.

PARIS continue ses travaux majeurs
Au rythme des marteaux piqueurs.

En soirée le CHATELET laisse sa place
Aux passants qui tracent
Pressés de retrouver leurs chez soi
Et les métros bondés comme il se doit.

La ville retrouvera un calme relatif
Avant que les fétards se kiffent

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LA NUIT A PARIS

La tour EIFFEL ,la dame de fer
Illumine de ses feux le ciel de PARIS
La seine coule à ses pieds fiére
D'etre protégé par sa grande amie.

Au loin MONTMARTRE et son SACRE COEUR
Place SAINT PIERRE et son funiculaire
Attendent les derniers visiteurs
Pour endosser leurs habits de lumiére.

Tout en bas PIGALLE projéte ses jets d'eau
Les cabarets et les strips à gogo
S'en donnent à coeur joie
Pour appater le touriste pantois.

Tout prés de là
Le théatre de l'OPERA
Donne de la voix
A un spectacle de choix.

Tandis que le PALAIS ROYAL fait sa comédie
A quelques pas d'ici pour un public averti.

Rue SAINT ANNE un homo
racole le badaud
D'un regard coquin
Pour s'offrir un calin.

La rue SAINT DENIS s'offre à nous
Les femmes montrent leurs dessous
Pour faire l'amour et quelques sous.

Les cafés ouvrent leurs bars
Pour les derniers fétards
Et les premiers saoulards.

Réveillé PARIS est vite dans le bain
Par les premiers klaxonnes du matin
L'énervement habituel de ses citadins
La ville a repris son train train quotidien.

PARIS EN GREVE

PARIS est trés mal luné
Son coeur et ses artéres sont encombrées
Ses transports tous bondés
Son ciel bien plombé.

Le boulevard VOLTAIRE est prisonnier
De ces défilés de salariés
Qui braillent jusqu'à NATION
Contre leurs salauds de patrons.

A SAINT GERMAIN les facultés
Sont occupées et chahutées
Par des étudiants exités
Tous prés à se révolter
Tandis que leurs profs absentés
S'exilent à la télé
Dans des jeux médiatisés.

PARIS vient de retrouver sa bonne humeur
Ses rues toutes leurs couleurs
La fin de la journée est arrivée
La gréve est aujourd hui terminée.

dimanche 2 septembre 2007

LA SEPARATION

Lui lit son journal
Elle regarde CLAIRE CHAZAL
Plus rien à se dire
Personne pour les contredire.

Ils sont seuls depuis longtemps
Chacun de leur coté
A s'éviter à s'épier
A perdre leur temps.

Ils restent pour l'enfant
Qui dort innocent
Sans meme avoir vu
Que ses parents ne s'aimaient plus.

Se quitter serait tentant
Ils espérent qu'avec le temps
Tout deviendra comme avant
Mais il y a plus rien apparemment.