mercredi 22 août 2007

LES GENS D' EN HAUT

Ils nous regardent de la haut
A nous épier sans cesse
A rire derriére notre dos
A pleurer sur nos faiblesses.

Ils sont tous là réunis
A plaisanter de la mort de la vie
A attendre celui qui viendra le premier
Pour raconter si en bas c'est toujours polluer
Si les gens sont encore à se tuer.

Avec le temps ils sont encore présent
Dans nos mémoires toujours c'est évident.

UN ETE A DINARD

Surplombé par de somptueuses villas
Le sentier longe le littoral
De la RANCE à SAINT ENOGAT
Conviant l'estivant à un dépaysement total.

De la plage du PRIEURE
A la pointe du MOULINET
Des jardins colorés agrémentés
D'une ambiance musicale variée
Donne l'envie de s'y promener.

Le sable fin de la plage de l'ECLUSE
Invite le corps à s'y étaler
Qui en profite et en abuse
Que le ciel soit plombé ou azuré.

La mer calme ou agitée
Ornée de petits et gros rochers
Change au rythme de la marée.
Les mouettes crient toutes en choeur
Donnant l'impression d'avoir l'esprit moqueur.

Le vent balaie les nuages pales
Au gré de ses rafales
Le soleil essaie de darder ses derniers rayons
Dans la ville les cafés s'offrent à la consommation
Les créperies servent des crépes jambon champignons.

Le casino et ses bandits manchots
Font signes à leurs joueurs accrocs
Pour les faire réver
Ou les désargenter
En deux coups cuillére à pot.

La nuit tombée DINARD pourra s'endormir
Consciente d'avoir donné un réel plaisir.

LE TRAVESTI

Du haut de son char fleuri
Habillé d'une robe défraichie
Il dansait aux rythmes des sambas
Devant une foule contente d'etre la.

C'était une habitude chez lui
De se travestir ainsi
La parade il l'a connaissait bien
Semblant heureux d'etre parmi les siens.

Pourtant il savait que ce soir
Il se retrouverait seul devant son miroir
A démaquillé son visage fardé
Comme un vieux clown fatigué.

Il pensera sans cesse à son passé
Le montrer du doigt et les risée
Il en était tristement habitué.

De ces amants d'infortune
D'un jour ou de vie commune.
Des nuits passées sous la pluie
Ou dans un bar à travesti
C'était pour lui à tout jamais fini.

Des larmes coulaient sur ses joues
Lassé d'etre trainé dans la boue
L'arme qui se trouvait sur son lit
Lui ota à tout jamais la vie.

AU BAL DES TIMIDES

L'orchestre avait débuté
Par Des musiques variées
Du cha cha au boléro
En passant par un tango.

Assise depuis un moment
Une demoiselle timorée
Attendait le prince charmant
Qui voudrait l'inviter à danser.

Un jeune homme bien
Au costume étriqué
L'observait de loin
Sans toutefois se décider.

S'etre levé de son siége déja
C'était faire le premier pas
L'aborder serait pour lui
Sa timidité finie.

Se retrouvant face à elle
D'un geste maladroit
Il emmena la belle
Sur la piste en bois.

mardi 21 août 2007

LA GRANDE MAREE

La vie s'activait dans la station balnéaire
L'appareil photo en bandouilliére
Un groupe de vacanciers amusés
S'agglutinait derriére des barriéres
Prés a flasher l'océan agité.
A coté des jeunes enfants aux cris stridents
Se faisaient malmener par leurs parents.
Plus loin des adolescents insconcients du danger
Se baignaient devant les estivants médusés
Qui leur faisaient signe de rentrer
Avant que l'eau devienne déchainée.

Le ciel chargé de nuages colorés
Illuminait l'horizon par sa luminosité .
La mer claquait incessante ses vagues sur les rochers
Elle devenait de plus en plus fascinante
Au fur à mesure de la marée montante.

De plus en plus de monde admirait
Le spectacle que la nature leur proposait.

PEOPLE

Il déambule dans les rues
Habillé d' une extravageante tenue
Prés d'une ou deux bimbos
A SAINT TROP ou MONACO.

Dans les fétes organisées
Il fait tout pour etre invité.
Sur un yacht il est souvent nu
Par dessus ou à coté
D'une star de la chanson ou du ciné.
Et la plupart du temps surpris
De faire la une de voici ou d'ici PARIS
Il leur intente un procés
Aprés les avoir incité
A se faire photographié
Et de retrouver les plateaux télé
Souriant et bronzé
Comme si de rien n'était
Commenter les soirées BARCLAY.

LA STAR FINIE

Accoudé au comptoir
Il noie son désespoir
Dans les bars le soir.

Il pleure son passé
De star adulée
Des tournées à succés
Aux faramineux cachets.

Des bravos ininterrompus
Dans des concerts qui ont plu
Ou des chansons bien vendues.

L'avenir maintenant le projéte
Dans divers salles des fétes
A pousser la chansonettes
Loin de ses fans de midinettes.

Il a disparu sans bruit
Des radios et des télés
A la facon des chanteurs finis
Qui n'éspérent qu'à réscucité.

lundi 20 août 2007

LE BEAUF

De son camping à son hlm
Sa vie est toujours la meme
Le pastis entre amis
Il est ravi de ce qu'il dit
Des débits d'inepties.

Dans les jeux télévisés
Il veut toujours se montrer
Pas pour répondre aux questions
Mais pour dire des trucs à la con.

Sur la route il est pret à s'arréter
pour photographier des gens accidentés
Sans meme penser à les secourir
Ou à appeler le samu à venir.

Il est plus béte que méchant
On ne le changera pas c'est évident.

LE PETIT GARCON AU CARTON

Le petit garçon
Dans son carton
Entre sa mére
A l'accordéon
Et son pére
Au violon
Lance des sourires
aux gens surpris
Qui les photographies
sans rien dire.
Les coupelles remplies
les parents et l'enfant
Quittent le lieu
En laissant les passants
Les larmes aux yeux.

LE RICHE ET LE PAUVRE

Lui dans sa ROLLROYCE ou en JAGUARD
Il méne sa vie de fétard
L'autre dans sa 4L ou le prochain car
Il traine sa vie de cafard.

Lui au FOUQUET'S ou chez LASSERRE
Il déguste son éternel caviard
L'autre chez un ami ou sa vieille mére
Il mange des pommes de terre au lard

Lui il offre une riviére de CARTIER
L'autre se paye la fantaisie de quartier
Ces deux la jamais ils ne se rencontrons
Seul leurs deux morts les réuniront.

CLIN D'OEIL AU TRILLER (meurtre dans la rue)

Dans la rue l'obscurité tombait
Une nuit de pluie commencait.
Sous un porche éclairé une ombre apparut
Apparemment celle d'un homme vétu
D'un manteau et d'un chapeau
Tenant dans sa main un long couteau.

D'un coup il oscilla son bras
A plusieurs reprises de haut en bas
Des cris résonnérent dans la nuit
Et un grand silence s'en suivit
Puis le bruit effréné
D'un pas mal assuré.

Un filet de sang teintait l'eau
Du caniveau
Un corps a moitié dénudé
Jupe et slip enlevés
Celui d'une jeune et belle femme
Lardé de violent coups de lame.

Aucun témoin n'avait assisté a la scéne
Aucune trace relevé d'adn
Sauf un jeune garcon féru de photos
C'était caché à regarder derriére ses rideaux.

La police enquéta dans le voisinage
A travers divers commérages
La victime était connue
Par des personnes l'ayant déja aperçu.
Une romanciére aux moeurs légéres
Qui fréquentait le milieu lesbiennes
A deux pas des bords de seine.

L'interrogatoire des voisins
Fut difficile et sans fin
Aucun indice ne permit
De dénouer le mobile du délit
Puisque la jf malgré sa partielle nudité
N'avait pas été violenté.

Pourtant un mois aprés les faits
La police reçu un appel intéressant.
Le ton de la voix hésitant et pas français
Semblait correspondre à celle d'un adolescent.
Celui ci expliqua que des photos
Prises au moment de l'assassinat
Se trouvaient dans sa chambre sur un micro
et que personne n'était au courant de ça.

L'investigation fut rondement mené
Les photos sérieusement épluchées
Le crime sordide vite balayé.

En faite le physique d'une femme
Apparut distinctement sur les clichés
Qui résolut cette trame
De cette affaire trés médiatisée.

La coupable était l'amie de la victime
Qui avait maquillé ce crime.
Jalouse des agissements se sa concubine
A de multiples parties fines.

dimanche 19 août 2007

ALZHEIMER

Papa t' es ou dans tes pensées
Me reconnais tu à me regarder
Tu me fixes mais tu m' écoutes pas
Pourquoi reste tu comme ça?

Tes yeux fixent mon regard
Ton teint est subitement blafard
Faut-il que tu sois atteint
Pour pas retrouver les tiens.

CES ENFANTS LA

Pourquoi fais tu ça
A ces enfants là
T'es tu regardé devant ta glace
A te retrouver face à face.

Avec tes mains de porc
T'es forcément le plus fort
Tu mérites le sort
Que tu fais subir à son corps.

LES VACANCIERS

La mer a planté son décor
La plage a étalé tous ces corps
Les vacanciers sont arrivés
Trouver sa place n'est pas assurée.


Etudiants ou retraités
Bourgeois ou ouvriers
Juifs ou musulmans
Cathos ou protestants
Francais ou immigrés
Ils sont tous a la plage les vacanciers.


Peu importe leurs couleurs de peaux
Sur la plage ils sont tous égaux
Du plus petit au plus grand
A se la jouer comme des enfants.


Et a se dorer tout le corps
Pour se la péter commes des cadors
Et se choper une longue maladie
Comme disent les médias à PARIS.


Puis fatigué à la fin de se retrouver
Bloqué sur l'autoroute un soir d'été.

LA TERRE POURRIE

La terre se meurre
Le monde a peur
De détritus en guerres saintes
L'humain crie sa colére et ses craintes.


De BAGDAD àKABOUL
Les gens perdent la boule
A défendre leurs idées
Qui les ménent à s'entretuer.


L'océan poubelle
Des bateaux rebelles
Qui versent leurs saletés
Dans la mer qu'ils ont pollué.


Tous en ont que faire
D'assister à toutes ces guerres
A déverser leur carburant
L'intéret seul est présent.

L'ENFANCE

La vie de jeune enfant
Est un réve charmant
Qui s'évanouit au fil du temps.
L'on est petit
Puis l on grandit
Alors survient l'adolescence
Caprice et insolence
Avec un applomb qui décontenance
Il affiche déja son indépendance
En restant à l'écart des convenances.
Ses soucis à mener sa vie
Il les partageras qu'avec ses amis
Ou sur un journal intime
Mais es ce seulement un crime?

L'APPAT

Avec des bagues à chaque doigt
Et des bracelets aux deux bras
Qui viennent surement tout droit
De MELLERIO ou d'ORSADA.


En robe moulante et plongeant décolleté
Elle dandine son fessier
De SAINT TROP au CHAMPS ELYSEE
Partout du moment qu'elle se fasse remarquée.

Et d'attirer le pdg fortuné
Dans les mailles de son filet
Qui craquera sur la jeune beauté
Pour finalement se faire plumer.

LE MAL

La béte féconde
Se propage dans le monde
Qui crie sa peur
Et partage son malheur.


La toile est tissée
Laissant à sa proie
Le trés peu de liberté
Qu'elle lui octroie.


Lui laissant un espoir
De ne plus lui faire de mal
Mais fort de son pouvoir
L'issu sera souvent fatale

HOMMAGE A UN PEINTRE

Toute sa peinture reflétait la mélancolie
L'amertume,la simple vie
Il peignait le monde comme il l'imaginait
De paysages aux portraits
Tristesse et sans chaleur
Mélant couleurs et noirceurs .
Il caressait la toile de son pinceau
Comme d'autres caresse d'une main un corps beau
De sa vie on en savait pas plus
Seul l'alcool on l'avait su
Peu etre d'avoir trop bu
Un jour d'été il a disparut
Seul ses oeuvres ont survécut
Et mériterait d'etre reconnu.

LES DEUX VIEUX

Les deux vieux marchaient
L'un à coté de l'autre collés
Par peur d etre séparé
De leur vie à tout jamais


La promenade du matin
Etait devenu leur quotidien
Leur occupation premiére
Avant la venue de l'hiver.


Le pére atteint du cancer
Endurait le calvaire
S'appuyant sur la mére
Qui ne savait que faire.


Ce jour de décembre venu
Aux derniéres feuilles à terre
La disparition du pére
Soulagea la mére.