samedi 18 avril 2009

LA LETTRE DE RUPTURE

J'avais aimé tes sourires
Tes éclats de rire
Tes envies de partager
Tous ce qui nous avaient lié.

Je n'aimais plus nos promenades dans la nature
Que nous avions limité au fur et à mesure
A cause de la dégradation de notre amour
Et Qui s'était détruit comme un compte à rebours.

Je n'ai plus la force de t'aimer
Toi que j'avais idéalisé
Que j'avais protégé
Tel une enfant gatée.

Je te demande pardon
D'avoir pris cette décision.
Je vois déja tes sanglots
Noyés tes yeux si beaux.

Je ne voudrais pas que tu m'en veuille
Et que tu t'étiole comme un arbre sans ses feuilles.
De l'amour tu en retrouveras
A partager comme c'était notre cas.

jeudi 16 avril 2009

L'AMOUR EN EQUILIBRE

Que m'arrive t-il
Pour avoir le coeur sur un fil
D'etre toujours en équilibre
Malgré que ma vie ne soit pas libre.

J'attend sans cesse ton approche
Malgré que tu ne sois pas proche
A me faire beau pour pas etre moche
Et d'etre à toi dans ma caboche.

Que prétend tu etre pour faire chavirer
Mon existence de vieux con abimé.
En avais tu le droit
D'exortiser tous mes émois.

Tu es entré un jour par hasard
Pour me retrouver dans ce traquenard
A ne plus aujourd'hui quoi faire
Que de me cacher à mille lieu sous terre.

Tu as ébloui comme par magie mon égo
En laissant de coté mes sensations de macho
Pour redonner à ma vie un coup de fouet
Et à en récolter maintenant tous les bienfaits.

J'avais le coeur en hiver
A me plaindre de ne plus plaire
A pleurer d'étre trop vieux
Que je suis devenu le plus beau à tes yeux.

Je ne veux pas redescendre mon ange
Et donne moi l'envie comme les archanges
D'etre toujours sous un nuage
Pour ne plus m'apercevoir de notre différence d'age.

samedi 11 avril 2009

MON INSOMNIE

Tu exaspéres mes nuits
Tu flattes mon ennui
Tu gaches ma vie
A etre présente par mépris.

Tu frappes a minuit
Quand d'autres dorment jusqu'à l'envie.
A m'extraire de mon lit
Tu es contente et tu en jouis.

A l'inverse d'une vieille maitresse
Tu ne me met pas le coeur en liesse
Tu as si peu d'indulgence
Que j'ai fini par céder à tes exigences.

Depuis des années que tu es en moi
Je me suis habitué à ta loi.
Mais il y a des moments parfois
Que tu me casses vraiment les noix.

jeudi 2 avril 2009

LA MERE

J'avais si mal de te voir
Dans l'immensité du désespoir
A ne plus t'accrocher à la vie
Dans ton lit aujourd'hui tu es parti.

Je te revois sans cesse
A pleurer sur tes faiblesses
A ne plus croire en tes richesses
A ne plus vouloir partager ta détresse.

J'aurai tant désirer que tu te battes
A u lieu que ce soit la mort qui te flatte.
Tu n'es maintenant plus la
Que tu me manques déja.

Je n'entendrais plus jamais ta voix
Me raconter des histoires d'autrefois.
Devant ton cerceuil
Je me sens si seul
A penser que la haut
Papa a du te garder une place au chaud.

Je n ai pas aimé que tu partes si tot
Mais parfois la vie est remplie de sanglots.
Dans ton fauteuil tu n'avais plus de réves
Que déja ton corps était en gréve.
A ne plus vouloir t alimenter
Je savais que la mort avait commencé à t appeler.

Je suis maintenant orphelin de toi
A pleurer entre mes doigts.
Me reste t-il encore du temps
Pour te dire je t'aime maman.