lundi 24 décembre 2007

UN CONTE DE NOEL

Il était une fois
Comme commence les contes d'autrefois
Un jour de noel de trés grand froid
Pendant que des gens festoyaient dans leur chez soi
Un couple de petits vieux assis sur un banc
Au comportement trés touchant
Donnait aux oiseaux
Des miettes de gateaux.
L'un contre l'autre ils étaient serrés
A rechercher pas de la pitié
Mais un peu de réconfort
Depuis le temps qu'ils étaient dehors.
Les premiéres gelées arrivées
Ils ne pouvaient rien espérer
Que de vivre de mendicité
Et de chanter du FREHEL ou du TRENET.

S'approchant d'eux un homme habillé en pére NOEL
Tendit une enveloppe a la pauvre vieille
Et disparut aussi vite qu'il était venu
Incognito dans la rue des vertus.

Les petits vieux n'en crurent pas leurs yeux
Un chéque d'un montant faramineux
Leur était destiné à eux deux
Et qui les assurait d 'un avenir heureux.

Ils ne purent jamais avoir des nouvelles de leur donateur
Sans aucun doute un homme riche au trés grand coeur.

vendredi 14 décembre 2007

LA COUR DES VEUVES

Dans la cour les deux veuves assises sur un banc
Toutes habillées de noir
En deuil comme elles pourraient le faire croire
Se racontaient leurs histoires d'antan.
En prenant soin que leurs voisins
N'entendent leurs tragiques destins.

Elles gloussaient comme des enfants
A dire du mal de leurs maris défunts
A se souvenir de leurs moments malsains
Qui les menérent à éliminer leurs concubins.

Pour la premiére une voiture sans frein
Précipita l'auto dans le ravin.
Pour la deuxiéme un repas empoisonné
Vit le mari violent s'affaler devant la télé.

Elles repartirent chacune de leur coté
Consciente du bon tour qu'elles avaient joué
A leurs époux tant détesté
Qu'un procés faute de preuve avait toutes deux disculpé.

dimanche 2 décembre 2007

LE REPAS D'ANNIVERSAIRE

Le traditionnel flageolet gigot
Les conversations de prolos
Sur la politique qui finissent en bisbille
C'était ca les réunions de familles.

Les enfants qui se chamaillent
Et qui ne veulent pas s'assoir.
Le grand pére qui baille
A se déccrocher la machoire.

L'oncle qui n'arréte pas de raler
Parce que l'ont ne lui donne pas à boire assez
Tous trés conscient de le voir déja bourré
Avant que le repas soit terminé.

Et le clou de la soirée
Le cadeau d'anniversaire
Qui n'est pas obligé de plaire
Mais que celui concerné est bien obligé d'accepter.

LE TCHATCHEUR

Assis devant son ordinateur
Grand duc attend tendre chaleur.
Il tchatche depuis 1 heure
A attendre l'élue de son coeur.

Des autres il s'en amuse
A cliquer il en abuse
Mais le pseudo de sa belle
N'apparait toujours pas dans le virtuel.

Il pianote sur son clavier
A espérer la voir arriver
Mais la jeune femme se laisse désirer.
Qu'arrive t-il à sa tendre aimée?

Il n'aura d'elle
Plus de nouvelle
Durant des jours
Il aura attendu son retour.