mercredi 18 juillet 2007

LOLA

Tu seras comme un cadeau venu du ciel
Pour nous tous tu seras la plus belle
Tu rendras heureux tous les tiens
Tu t appeleras LOLA un prénom qui t ira si bien.

dimanche 15 juillet 2007

HOMMAGE D UN FILS

Il est parti un soir d automne
Un soulagement pour le vieil homme
Dans un lit de drap blanc
Il paraissait comme un enfant.

Depuis 2 ans i l attendait
La mort comme un bienfait
Aller la haut il l avait espérer
Son voeux maintenant est exaucer.

Des souvenirs de lui j en avais biens
De la gratitude j en avais pleins
Aider autrui c était bien lui
Mais que de mystéres resteront enfouis.

C est sur la fin seulement
Qu il m exprima ses sentiments
Pourquoi attendre si loin
Pour me faire un geste calin.

Maintenant qu il n est plus la
Je pense a lui mon cher papa
Il restera comme un bonheur
Eternellement au fond de mon coeur.

samedi 14 juillet 2007

MARINS PERDUS

La mer était belle ce matin
Quand partirent les 3 marins
D un bleu tellement bleu
Que rien ne pouvait arriver de facheux.

Le pére et ses 2 jeunes garcons
S éloignérent sur le chalutier la MARIE MISERE
En faisant un signe a la mére
Qui les avait accompagné jusqu au ponton.

Avait -elle une mauvaise intuition
D etre venu cette seule fois
D une météo qui annoncait rien de bon
Dans la soirée au retour des trois.

La journée avait été faite de dur labeur
Mais c était une habitude pour les marins pécheurs
Le bleu du ciel du matin
S était transformé en nuages lointains.

Un mauvais présage se préparait
Que le pére prévoyait
La mer calme du début
Capricieuse elle était devenue.

Les vagues enveloppaient une premiére fois le bateau
Qui réaparaissait aussitot a la surface de l eau
Elles le chahutaient comme un jouet
S en amusaient presque d etre sont objet.

L orage abusait de sa violence
La pluie redoublait de puissance
Plus rien ne donnait de chance
A la MARIE MISERE plus d espérance.

Que pouvait espérer le chalutier
Face a cette mer déchainée
Les marins n avaient plus d espoir
De retrouver la terre ce soir.

Le regard perdu a quelques lieus de la
La mére s inquiétait de ne pas voir rentrer ses gars
Elle avait apprise par les ondes de la radio
Les sordides caprices de la météo.

Les secours s organisérent rapidement
plusieurs heures durant mais en vain
La femme savait qu elle ne reverrait plus
Ses trois hommes définitivement perdus.

vendredi 13 juillet 2007

LA FEMME MEURTRIE

Ce jour la je t avais rencontré
Au plus beau des matins d été
Les joues encore mouillées
D avoir beaucoup trop pleuré.

Tu n avais pas de fond de teint
Mais des poches aux yeux t en avaient bien
Ton visage était si fatigué
Comme une impression d avoir trop aimé.

Cest en arpentant la rue saint augustin
Que je t avais remarqué ton sac entre tes mains
J avais cru te reconnaitre en femme battue
Mais tu m avouas que c était d avoir trop bue.

Durant ces quelques années écoulées
Qui pouvait prévoir un tel destin
En ce mois d aout 80 nos chemins s étaient croisés
Dans le métro a la chaussée d antin.

Te souviens tu de ce temps vilain
Nous promenant main dans la main
Toi et ton visage calin
Nous étions joyeux comme des gamins.

Es ce la fin de notre histoire
Qui aboutit a te mettre a boire
Ou la vie cauchemard
Qui t arrivas un peu plus tard.

J avais appris par pur hasard
Que ta rencontre avec GERARD
Mon remplacant des jours heureux
S était fini avec des bleus.

J aimerai bien te revoir
Et te sortir de ce brouillard
Es ce que je peux encore y croire
La vie a deux un peu plus tard.

LA PASSION

Avoir envie de se revoir
Quand l heure de se quitter est arrivée
Avec le fol et délicieux espoir
De te retrouver comme je t avais laissé

LE SDF

Sur son carton de fortune
Il n espérait pas la lune
Quelques piéces de monnaie
Ces dons qu il espérait.

De ces années de galére
Entre vins et biéres
La déchéance il a vécu
Et son licenciement mal venu.

Marié avec enfant il l était
Sans souci de l avenir il pensait
Mais a quarante ans passés
Sont sort fut vite réglé.

Souvent il révait a sa vie dorée
Que lui avait promis son pére choyé
Mais nul ne peut prévoir
Le destin que l on peut avoir.

Sa maison au CAP FERRE
SA femme qui l a tant aimé
Ses enfants qui lui ont mamqué
A présent tout cela c est terminé.

SAPHIR

SAPHIR.

Le chat ronronne dans son panier d osier
La nourriture a été bonne il a eu l air de l apprécier

Comme tous les matins il s en était allé
De son allure féline chercher le peu d eau de l évier.

L observer était un plaisir
Le caresser était son désir
J étais sa propriété
Sa maison sont endroit révé.

Blanc et noir étaient ses couleurs
Son petit nez écrasé ses gros yeux écarquillé
Donnait a sa frimousse toute sa candeur.

Il était toujours la dans son panier d osier
Sans doute révant a la souris pourchassée
Ou a l intrus introduit dans son jardin aimé.

Par moment le battement de sa queue
Dominait et donnait sa pleine mesure
Contrarié sans doute mais heureux
De notre curiosité a le regarder il en avait cure

Il faisait parti de notre vie
Et nous apportait beaucoup de plaisir
C était un peu comme un ami
Que l on appelait familiérement SAPHIR.