lundi 24 décembre 2007

UN CONTE DE NOEL

Il était une fois
Comme commence les contes d'autrefois
Un jour de noel de trés grand froid
Pendant que des gens festoyaient dans leur chez soi
Un couple de petits vieux assis sur un banc
Au comportement trés touchant
Donnait aux oiseaux
Des miettes de gateaux.
L'un contre l'autre ils étaient serrés
A rechercher pas de la pitié
Mais un peu de réconfort
Depuis le temps qu'ils étaient dehors.
Les premiéres gelées arrivées
Ils ne pouvaient rien espérer
Que de vivre de mendicité
Et de chanter du FREHEL ou du TRENET.

S'approchant d'eux un homme habillé en pére NOEL
Tendit une enveloppe a la pauvre vieille
Et disparut aussi vite qu'il était venu
Incognito dans la rue des vertus.

Les petits vieux n'en crurent pas leurs yeux
Un chéque d'un montant faramineux
Leur était destiné à eux deux
Et qui les assurait d 'un avenir heureux.

Ils ne purent jamais avoir des nouvelles de leur donateur
Sans aucun doute un homme riche au trés grand coeur.

vendredi 14 décembre 2007

LA COUR DES VEUVES

Dans la cour les deux veuves assises sur un banc
Toutes habillées de noir
En deuil comme elles pourraient le faire croire
Se racontaient leurs histoires d'antan.
En prenant soin que leurs voisins
N'entendent leurs tragiques destins.

Elles gloussaient comme des enfants
A dire du mal de leurs maris défunts
A se souvenir de leurs moments malsains
Qui les menérent à éliminer leurs concubins.

Pour la premiére une voiture sans frein
Précipita l'auto dans le ravin.
Pour la deuxiéme un repas empoisonné
Vit le mari violent s'affaler devant la télé.

Elles repartirent chacune de leur coté
Consciente du bon tour qu'elles avaient joué
A leurs époux tant détesté
Qu'un procés faute de preuve avait toutes deux disculpé.

dimanche 2 décembre 2007

LE REPAS D'ANNIVERSAIRE

Le traditionnel flageolet gigot
Les conversations de prolos
Sur la politique qui finissent en bisbille
C'était ca les réunions de familles.

Les enfants qui se chamaillent
Et qui ne veulent pas s'assoir.
Le grand pére qui baille
A se déccrocher la machoire.

L'oncle qui n'arréte pas de raler
Parce que l'ont ne lui donne pas à boire assez
Tous trés conscient de le voir déja bourré
Avant que le repas soit terminé.

Et le clou de la soirée
Le cadeau d'anniversaire
Qui n'est pas obligé de plaire
Mais que celui concerné est bien obligé d'accepter.

LE TCHATCHEUR

Assis devant son ordinateur
Grand duc attend tendre chaleur.
Il tchatche depuis 1 heure
A attendre l'élue de son coeur.

Des autres il s'en amuse
A cliquer il en abuse
Mais le pseudo de sa belle
N'apparait toujours pas dans le virtuel.

Il pianote sur son clavier
A espérer la voir arriver
Mais la jeune femme se laisse désirer.
Qu'arrive t-il à sa tendre aimée?

Il n'aura d'elle
Plus de nouvelle
Durant des jours
Il aura attendu son retour.

mercredi 31 octobre 2007

LE CHEMIN DE NOTRE ENFANCE

Les feuilles tapissaient notre chemin
Ou nous étions partis main dans la main
Nous promener ce dernier matin
Il y a six moi déja demain.

J'y suis revenu maintes fois sans toi
Pensant t'y retrouver comme la derniére fois.
Ta bonne humeur me réchauffant le coeur
A partager tous les deux notre bonheur.

Tu m'as quitter sans un seul mot
Sans aucune explication sur mes défauts.
Je réfléchis sur les raisons
Qui ton poussé à partir de cette façon.

Devant ma page je t'écris
Pour te supplier de revenir ici
Comme autrefois au bon vieux temps
A partager nos fous rire d'antan.

lundi 15 octobre 2007

LA VIEILLE DAME AU CHIEN

La vieille dame promenait son chien
A la méme heure c'était son quotidien
Aux regards de ses voisins
Qui tous l'aimaient bien.

L'animal était toute sa vie
Le seul étre à partager son ennui
Depuis la mort de son mari.

Ce matin là personne ne l'aperçut
Ni les autres jours non plus
L'inquiétude grandit petit à petit
Avant que la vérité se répandit.

La malheureuse avait été retrouvé
Son chien à ses pieds
Qui n'arrétait pas de la lécher
Avec l'espoir de la réveiller.

lundi 8 octobre 2007

LA FEMME VIOLEE

De ton regard j'avais en mémoire
Ta folie ton désespoir
Tes yeux souvent me fixaient
Comme pour me reprocher ce que l on t'avait fait.

Enfermée depuis une année
Dans ta chambre à ne plus exister
Murer dans ton silence
Tu n'acceptes plus ta souffrance.

Ton obsession c'étaient eux
Qui ont mis fin à tes jours heureux
La mort seule pourrait te délivrer
Mais cette attente n'est jamais arrivée.

Maintenant tu coules une vie d'etre abimée
Prés des gens que tu as tant aimé
A espérer un tout prochain procés
De ceux qui ton fait mal à jamais.

samedi 6 octobre 2007

LA JEUNE FILLE DE LA PASSERELLE

Appuyé sur la rambarde
Les cheveux aux vents
La jeune fille s'attarde
A languir son amant.

Depuis 20 minutes à attendre le garçon
Sa montre devient sa seul fixation
Son impatience se transforme en tourment
Ses réves s'envolent dés à présent.

D'un pas lent elle quitte la passerelle
En croisant le sourire d'un passant
Mais le coeur de la demoiselle
Est ailleurs en ce moment.

dimanche 9 septembre 2007

LA FEMME QUI A DU MAL A VIEILLIR

De ses rondeurs elle n'en parle qu'à sa meilleur amie
Qui lui certifie qu'elle n'a pas du tout grossi.
Nue devant son psyché elle se détaille sur toutes les coutures
Comme à regret d'etre devenue une femme mure.

Elle se redresse sur la pointe des pieds
Et étire son corps jusqu'à la taille désirée.
pour ses rides elle se fait tirer la peau
Pour tenter de retrouver une jeunesse qui lui fait tant défaut.
Ses maux de reins et de chevilles
Lui font rappeler qu'elle n'est plus une jeune fille.

De tenter d'avoir le métro
Et de se retrouver essouflé
Devant les portes fermées
Pour essuyer en plus le ricanement des ados.

Et finalement de constater navré
Qu'elle à cinquante ans passés!

vendredi 7 septembre 2007

PARIS LE JOUR

Le quai de la MEGISSERIE est prisonniers
De ses encombrements journaliers
Les chats et les chiens
S'exposent aux odeurs dés le matin.

Le pont au change enjambe la seine enchantée
De voir les touristes la traversée
A la rencontre de l'ile de la CITE.

SAINT GERMAIN DES PRES offre ses cafés
Aux étudiants trop préocuppés
Par leurs examens de fin d'année.

Le boulevard SAINT MICHEL ballade ses otes jusqu'au jardin
Ce LUXEMBOURG qui donne aux gamins
L'espace necessaire pour jouer
Aux méres de s'évader
Et aux sénateurs de parlementer.

PARIS continue ses travaux majeurs
Au rythme des marteaux piqueurs.

En soirée le CHATELET laisse sa place
Aux passants qui tracent
Pressés de retrouver leurs chez soi
Et les métros bondés comme il se doit.

La ville retrouvera un calme relatif
Avant que les fétards se kiffent

.


.

LA NUIT A PARIS

La tour EIFFEL ,la dame de fer
Illumine de ses feux le ciel de PARIS
La seine coule à ses pieds fiére
D'etre protégé par sa grande amie.

Au loin MONTMARTRE et son SACRE COEUR
Place SAINT PIERRE et son funiculaire
Attendent les derniers visiteurs
Pour endosser leurs habits de lumiére.

Tout en bas PIGALLE projéte ses jets d'eau
Les cabarets et les strips à gogo
S'en donnent à coeur joie
Pour appater le touriste pantois.

Tout prés de là
Le théatre de l'OPERA
Donne de la voix
A un spectacle de choix.

Tandis que le PALAIS ROYAL fait sa comédie
A quelques pas d'ici pour un public averti.

Rue SAINT ANNE un homo
racole le badaud
D'un regard coquin
Pour s'offrir un calin.

La rue SAINT DENIS s'offre à nous
Les femmes montrent leurs dessous
Pour faire l'amour et quelques sous.

Les cafés ouvrent leurs bars
Pour les derniers fétards
Et les premiers saoulards.

Réveillé PARIS est vite dans le bain
Par les premiers klaxonnes du matin
L'énervement habituel de ses citadins
La ville a repris son train train quotidien.

PARIS EN GREVE

PARIS est trés mal luné
Son coeur et ses artéres sont encombrées
Ses transports tous bondés
Son ciel bien plombé.

Le boulevard VOLTAIRE est prisonnier
De ces défilés de salariés
Qui braillent jusqu'à NATION
Contre leurs salauds de patrons.

A SAINT GERMAIN les facultés
Sont occupées et chahutées
Par des étudiants exités
Tous prés à se révolter
Tandis que leurs profs absentés
S'exilent à la télé
Dans des jeux médiatisés.

PARIS vient de retrouver sa bonne humeur
Ses rues toutes leurs couleurs
La fin de la journée est arrivée
La gréve est aujourd hui terminée.

dimanche 2 septembre 2007

LA SEPARATION

Lui lit son journal
Elle regarde CLAIRE CHAZAL
Plus rien à se dire
Personne pour les contredire.

Ils sont seuls depuis longtemps
Chacun de leur coté
A s'éviter à s'épier
A perdre leur temps.

Ils restent pour l'enfant
Qui dort innocent
Sans meme avoir vu
Que ses parents ne s'aimaient plus.

Se quitter serait tentant
Ils espérent qu'avec le temps
Tout deviendra comme avant
Mais il y a plus rien apparemment.

mercredi 22 août 2007

LES GENS D' EN HAUT

Ils nous regardent de la haut
A nous épier sans cesse
A rire derriére notre dos
A pleurer sur nos faiblesses.

Ils sont tous là réunis
A plaisanter de la mort de la vie
A attendre celui qui viendra le premier
Pour raconter si en bas c'est toujours polluer
Si les gens sont encore à se tuer.

Avec le temps ils sont encore présent
Dans nos mémoires toujours c'est évident.

UN ETE A DINARD

Surplombé par de somptueuses villas
Le sentier longe le littoral
De la RANCE à SAINT ENOGAT
Conviant l'estivant à un dépaysement total.

De la plage du PRIEURE
A la pointe du MOULINET
Des jardins colorés agrémentés
D'une ambiance musicale variée
Donne l'envie de s'y promener.

Le sable fin de la plage de l'ECLUSE
Invite le corps à s'y étaler
Qui en profite et en abuse
Que le ciel soit plombé ou azuré.

La mer calme ou agitée
Ornée de petits et gros rochers
Change au rythme de la marée.
Les mouettes crient toutes en choeur
Donnant l'impression d'avoir l'esprit moqueur.

Le vent balaie les nuages pales
Au gré de ses rafales
Le soleil essaie de darder ses derniers rayons
Dans la ville les cafés s'offrent à la consommation
Les créperies servent des crépes jambon champignons.

Le casino et ses bandits manchots
Font signes à leurs joueurs accrocs
Pour les faire réver
Ou les désargenter
En deux coups cuillére à pot.

La nuit tombée DINARD pourra s'endormir
Consciente d'avoir donné un réel plaisir.

LE TRAVESTI

Du haut de son char fleuri
Habillé d'une robe défraichie
Il dansait aux rythmes des sambas
Devant une foule contente d'etre la.

C'était une habitude chez lui
De se travestir ainsi
La parade il l'a connaissait bien
Semblant heureux d'etre parmi les siens.

Pourtant il savait que ce soir
Il se retrouverait seul devant son miroir
A démaquillé son visage fardé
Comme un vieux clown fatigué.

Il pensera sans cesse à son passé
Le montrer du doigt et les risée
Il en était tristement habitué.

De ces amants d'infortune
D'un jour ou de vie commune.
Des nuits passées sous la pluie
Ou dans un bar à travesti
C'était pour lui à tout jamais fini.

Des larmes coulaient sur ses joues
Lassé d'etre trainé dans la boue
L'arme qui se trouvait sur son lit
Lui ota à tout jamais la vie.

AU BAL DES TIMIDES

L'orchestre avait débuté
Par Des musiques variées
Du cha cha au boléro
En passant par un tango.

Assise depuis un moment
Une demoiselle timorée
Attendait le prince charmant
Qui voudrait l'inviter à danser.

Un jeune homme bien
Au costume étriqué
L'observait de loin
Sans toutefois se décider.

S'etre levé de son siége déja
C'était faire le premier pas
L'aborder serait pour lui
Sa timidité finie.

Se retrouvant face à elle
D'un geste maladroit
Il emmena la belle
Sur la piste en bois.

mardi 21 août 2007

LA GRANDE MAREE

La vie s'activait dans la station balnéaire
L'appareil photo en bandouilliére
Un groupe de vacanciers amusés
S'agglutinait derriére des barriéres
Prés a flasher l'océan agité.
A coté des jeunes enfants aux cris stridents
Se faisaient malmener par leurs parents.
Plus loin des adolescents insconcients du danger
Se baignaient devant les estivants médusés
Qui leur faisaient signe de rentrer
Avant que l'eau devienne déchainée.

Le ciel chargé de nuages colorés
Illuminait l'horizon par sa luminosité .
La mer claquait incessante ses vagues sur les rochers
Elle devenait de plus en plus fascinante
Au fur à mesure de la marée montante.

De plus en plus de monde admirait
Le spectacle que la nature leur proposait.

PEOPLE

Il déambule dans les rues
Habillé d' une extravageante tenue
Prés d'une ou deux bimbos
A SAINT TROP ou MONACO.

Dans les fétes organisées
Il fait tout pour etre invité.
Sur un yacht il est souvent nu
Par dessus ou à coté
D'une star de la chanson ou du ciné.
Et la plupart du temps surpris
De faire la une de voici ou d'ici PARIS
Il leur intente un procés
Aprés les avoir incité
A se faire photographié
Et de retrouver les plateaux télé
Souriant et bronzé
Comme si de rien n'était
Commenter les soirées BARCLAY.

LA STAR FINIE

Accoudé au comptoir
Il noie son désespoir
Dans les bars le soir.

Il pleure son passé
De star adulée
Des tournées à succés
Aux faramineux cachets.

Des bravos ininterrompus
Dans des concerts qui ont plu
Ou des chansons bien vendues.

L'avenir maintenant le projéte
Dans divers salles des fétes
A pousser la chansonettes
Loin de ses fans de midinettes.

Il a disparu sans bruit
Des radios et des télés
A la facon des chanteurs finis
Qui n'éspérent qu'à réscucité.

lundi 20 août 2007

LE BEAUF

De son camping à son hlm
Sa vie est toujours la meme
Le pastis entre amis
Il est ravi de ce qu'il dit
Des débits d'inepties.

Dans les jeux télévisés
Il veut toujours se montrer
Pas pour répondre aux questions
Mais pour dire des trucs à la con.

Sur la route il est pret à s'arréter
pour photographier des gens accidentés
Sans meme penser à les secourir
Ou à appeler le samu à venir.

Il est plus béte que méchant
On ne le changera pas c'est évident.

LE PETIT GARCON AU CARTON

Le petit garçon
Dans son carton
Entre sa mére
A l'accordéon
Et son pére
Au violon
Lance des sourires
aux gens surpris
Qui les photographies
sans rien dire.
Les coupelles remplies
les parents et l'enfant
Quittent le lieu
En laissant les passants
Les larmes aux yeux.

LE RICHE ET LE PAUVRE

Lui dans sa ROLLROYCE ou en JAGUARD
Il méne sa vie de fétard
L'autre dans sa 4L ou le prochain car
Il traine sa vie de cafard.

Lui au FOUQUET'S ou chez LASSERRE
Il déguste son éternel caviard
L'autre chez un ami ou sa vieille mére
Il mange des pommes de terre au lard

Lui il offre une riviére de CARTIER
L'autre se paye la fantaisie de quartier
Ces deux la jamais ils ne se rencontrons
Seul leurs deux morts les réuniront.

CLIN D'OEIL AU TRILLER (meurtre dans la rue)

Dans la rue l'obscurité tombait
Une nuit de pluie commencait.
Sous un porche éclairé une ombre apparut
Apparemment celle d'un homme vétu
D'un manteau et d'un chapeau
Tenant dans sa main un long couteau.

D'un coup il oscilla son bras
A plusieurs reprises de haut en bas
Des cris résonnérent dans la nuit
Et un grand silence s'en suivit
Puis le bruit effréné
D'un pas mal assuré.

Un filet de sang teintait l'eau
Du caniveau
Un corps a moitié dénudé
Jupe et slip enlevés
Celui d'une jeune et belle femme
Lardé de violent coups de lame.

Aucun témoin n'avait assisté a la scéne
Aucune trace relevé d'adn
Sauf un jeune garcon féru de photos
C'était caché à regarder derriére ses rideaux.

La police enquéta dans le voisinage
A travers divers commérages
La victime était connue
Par des personnes l'ayant déja aperçu.
Une romanciére aux moeurs légéres
Qui fréquentait le milieu lesbiennes
A deux pas des bords de seine.

L'interrogatoire des voisins
Fut difficile et sans fin
Aucun indice ne permit
De dénouer le mobile du délit
Puisque la jf malgré sa partielle nudité
N'avait pas été violenté.

Pourtant un mois aprés les faits
La police reçu un appel intéressant.
Le ton de la voix hésitant et pas français
Semblait correspondre à celle d'un adolescent.
Celui ci expliqua que des photos
Prises au moment de l'assassinat
Se trouvaient dans sa chambre sur un micro
et que personne n'était au courant de ça.

L'investigation fut rondement mené
Les photos sérieusement épluchées
Le crime sordide vite balayé.

En faite le physique d'une femme
Apparut distinctement sur les clichés
Qui résolut cette trame
De cette affaire trés médiatisée.

La coupable était l'amie de la victime
Qui avait maquillé ce crime.
Jalouse des agissements se sa concubine
A de multiples parties fines.

dimanche 19 août 2007

ALZHEIMER

Papa t' es ou dans tes pensées
Me reconnais tu à me regarder
Tu me fixes mais tu m' écoutes pas
Pourquoi reste tu comme ça?

Tes yeux fixent mon regard
Ton teint est subitement blafard
Faut-il que tu sois atteint
Pour pas retrouver les tiens.

CES ENFANTS LA

Pourquoi fais tu ça
A ces enfants là
T'es tu regardé devant ta glace
A te retrouver face à face.

Avec tes mains de porc
T'es forcément le plus fort
Tu mérites le sort
Que tu fais subir à son corps.

LES VACANCIERS

La mer a planté son décor
La plage a étalé tous ces corps
Les vacanciers sont arrivés
Trouver sa place n'est pas assurée.


Etudiants ou retraités
Bourgeois ou ouvriers
Juifs ou musulmans
Cathos ou protestants
Francais ou immigrés
Ils sont tous a la plage les vacanciers.


Peu importe leurs couleurs de peaux
Sur la plage ils sont tous égaux
Du plus petit au plus grand
A se la jouer comme des enfants.


Et a se dorer tout le corps
Pour se la péter commes des cadors
Et se choper une longue maladie
Comme disent les médias à PARIS.


Puis fatigué à la fin de se retrouver
Bloqué sur l'autoroute un soir d'été.

LA TERRE POURRIE

La terre se meurre
Le monde a peur
De détritus en guerres saintes
L'humain crie sa colére et ses craintes.


De BAGDAD àKABOUL
Les gens perdent la boule
A défendre leurs idées
Qui les ménent à s'entretuer.


L'océan poubelle
Des bateaux rebelles
Qui versent leurs saletés
Dans la mer qu'ils ont pollué.


Tous en ont que faire
D'assister à toutes ces guerres
A déverser leur carburant
L'intéret seul est présent.

L'ENFANCE

La vie de jeune enfant
Est un réve charmant
Qui s'évanouit au fil du temps.
L'on est petit
Puis l on grandit
Alors survient l'adolescence
Caprice et insolence
Avec un applomb qui décontenance
Il affiche déja son indépendance
En restant à l'écart des convenances.
Ses soucis à mener sa vie
Il les partageras qu'avec ses amis
Ou sur un journal intime
Mais es ce seulement un crime?

L'APPAT

Avec des bagues à chaque doigt
Et des bracelets aux deux bras
Qui viennent surement tout droit
De MELLERIO ou d'ORSADA.


En robe moulante et plongeant décolleté
Elle dandine son fessier
De SAINT TROP au CHAMPS ELYSEE
Partout du moment qu'elle se fasse remarquée.

Et d'attirer le pdg fortuné
Dans les mailles de son filet
Qui craquera sur la jeune beauté
Pour finalement se faire plumer.

LE MAL

La béte féconde
Se propage dans le monde
Qui crie sa peur
Et partage son malheur.


La toile est tissée
Laissant à sa proie
Le trés peu de liberté
Qu'elle lui octroie.


Lui laissant un espoir
De ne plus lui faire de mal
Mais fort de son pouvoir
L'issu sera souvent fatale

HOMMAGE A UN PEINTRE

Toute sa peinture reflétait la mélancolie
L'amertume,la simple vie
Il peignait le monde comme il l'imaginait
De paysages aux portraits
Tristesse et sans chaleur
Mélant couleurs et noirceurs .
Il caressait la toile de son pinceau
Comme d'autres caresse d'une main un corps beau
De sa vie on en savait pas plus
Seul l'alcool on l'avait su
Peu etre d'avoir trop bu
Un jour d'été il a disparut
Seul ses oeuvres ont survécut
Et mériterait d'etre reconnu.

LES DEUX VIEUX

Les deux vieux marchaient
L'un à coté de l'autre collés
Par peur d etre séparé
De leur vie à tout jamais


La promenade du matin
Etait devenu leur quotidien
Leur occupation premiére
Avant la venue de l'hiver.


Le pére atteint du cancer
Endurait le calvaire
S'appuyant sur la mére
Qui ne savait que faire.


Ce jour de décembre venu
Aux derniéres feuilles à terre
La disparition du pére
Soulagea la mére.

mercredi 18 juillet 2007

LOLA

Tu seras comme un cadeau venu du ciel
Pour nous tous tu seras la plus belle
Tu rendras heureux tous les tiens
Tu t appeleras LOLA un prénom qui t ira si bien.

dimanche 15 juillet 2007

HOMMAGE D UN FILS

Il est parti un soir d automne
Un soulagement pour le vieil homme
Dans un lit de drap blanc
Il paraissait comme un enfant.

Depuis 2 ans i l attendait
La mort comme un bienfait
Aller la haut il l avait espérer
Son voeux maintenant est exaucer.

Des souvenirs de lui j en avais biens
De la gratitude j en avais pleins
Aider autrui c était bien lui
Mais que de mystéres resteront enfouis.

C est sur la fin seulement
Qu il m exprima ses sentiments
Pourquoi attendre si loin
Pour me faire un geste calin.

Maintenant qu il n est plus la
Je pense a lui mon cher papa
Il restera comme un bonheur
Eternellement au fond de mon coeur.

samedi 14 juillet 2007

MARINS PERDUS

La mer était belle ce matin
Quand partirent les 3 marins
D un bleu tellement bleu
Que rien ne pouvait arriver de facheux.

Le pére et ses 2 jeunes garcons
S éloignérent sur le chalutier la MARIE MISERE
En faisant un signe a la mére
Qui les avait accompagné jusqu au ponton.

Avait -elle une mauvaise intuition
D etre venu cette seule fois
D une météo qui annoncait rien de bon
Dans la soirée au retour des trois.

La journée avait été faite de dur labeur
Mais c était une habitude pour les marins pécheurs
Le bleu du ciel du matin
S était transformé en nuages lointains.

Un mauvais présage se préparait
Que le pére prévoyait
La mer calme du début
Capricieuse elle était devenue.

Les vagues enveloppaient une premiére fois le bateau
Qui réaparaissait aussitot a la surface de l eau
Elles le chahutaient comme un jouet
S en amusaient presque d etre sont objet.

L orage abusait de sa violence
La pluie redoublait de puissance
Plus rien ne donnait de chance
A la MARIE MISERE plus d espérance.

Que pouvait espérer le chalutier
Face a cette mer déchainée
Les marins n avaient plus d espoir
De retrouver la terre ce soir.

Le regard perdu a quelques lieus de la
La mére s inquiétait de ne pas voir rentrer ses gars
Elle avait apprise par les ondes de la radio
Les sordides caprices de la météo.

Les secours s organisérent rapidement
plusieurs heures durant mais en vain
La femme savait qu elle ne reverrait plus
Ses trois hommes définitivement perdus.

vendredi 13 juillet 2007

LA FEMME MEURTRIE

Ce jour la je t avais rencontré
Au plus beau des matins d été
Les joues encore mouillées
D avoir beaucoup trop pleuré.

Tu n avais pas de fond de teint
Mais des poches aux yeux t en avaient bien
Ton visage était si fatigué
Comme une impression d avoir trop aimé.

Cest en arpentant la rue saint augustin
Que je t avais remarqué ton sac entre tes mains
J avais cru te reconnaitre en femme battue
Mais tu m avouas que c était d avoir trop bue.

Durant ces quelques années écoulées
Qui pouvait prévoir un tel destin
En ce mois d aout 80 nos chemins s étaient croisés
Dans le métro a la chaussée d antin.

Te souviens tu de ce temps vilain
Nous promenant main dans la main
Toi et ton visage calin
Nous étions joyeux comme des gamins.

Es ce la fin de notre histoire
Qui aboutit a te mettre a boire
Ou la vie cauchemard
Qui t arrivas un peu plus tard.

J avais appris par pur hasard
Que ta rencontre avec GERARD
Mon remplacant des jours heureux
S était fini avec des bleus.

J aimerai bien te revoir
Et te sortir de ce brouillard
Es ce que je peux encore y croire
La vie a deux un peu plus tard.

LA PASSION

Avoir envie de se revoir
Quand l heure de se quitter est arrivée
Avec le fol et délicieux espoir
De te retrouver comme je t avais laissé

LE SDF

Sur son carton de fortune
Il n espérait pas la lune
Quelques piéces de monnaie
Ces dons qu il espérait.

De ces années de galére
Entre vins et biéres
La déchéance il a vécu
Et son licenciement mal venu.

Marié avec enfant il l était
Sans souci de l avenir il pensait
Mais a quarante ans passés
Sont sort fut vite réglé.

Souvent il révait a sa vie dorée
Que lui avait promis son pére choyé
Mais nul ne peut prévoir
Le destin que l on peut avoir.

Sa maison au CAP FERRE
SA femme qui l a tant aimé
Ses enfants qui lui ont mamqué
A présent tout cela c est terminé.

SAPHIR

SAPHIR.

Le chat ronronne dans son panier d osier
La nourriture a été bonne il a eu l air de l apprécier

Comme tous les matins il s en était allé
De son allure féline chercher le peu d eau de l évier.

L observer était un plaisir
Le caresser était son désir
J étais sa propriété
Sa maison sont endroit révé.

Blanc et noir étaient ses couleurs
Son petit nez écrasé ses gros yeux écarquillé
Donnait a sa frimousse toute sa candeur.

Il était toujours la dans son panier d osier
Sans doute révant a la souris pourchassée
Ou a l intrus introduit dans son jardin aimé.

Par moment le battement de sa queue
Dominait et donnait sa pleine mesure
Contrarié sans doute mais heureux
De notre curiosité a le regarder il en avait cure

Il faisait parti de notre vie
Et nous apportait beaucoup de plaisir
C était un peu comme un ami
Que l on appelait familiérement SAPHIR.