vendredi 15 août 2008

BALLADE EN BORD DE MER

Assis en haut sur un rocher
Je regardais le soleil se lever
La beauté du paysage
M'apaisait davantage.

Les ennuis du quotidien
Etaient à cet instant bien loin.
La fraicheur du matin
Me donnait l'entrain
D'une longue ballade
Jusqu'à la rade.

Le réveil des mouettes
Me mit le coeur en féte.
Leurs cris stridents
Me changeait du silence d'avant.

Je me sentais moins seul maintenant
Et je continuais ma marche en avant
Conscient du trajet
Que j'avais à effectuer.

Par instant je m'arrétais
A regarder un bateau qui rentrait
Ou un pécheur à la ligne
Qui me disait bonjour d'un signe.
La mer était si belle
d'un bleu de couleur pastelle.

A ce moment là j'étais si bien
Tout me paraissait lointain
La vie des citadins
Le réveil tot des matins
Le train train quotidien
Des boulots sans lendemain.

Le soleil s'était complétement levé
Les mouettes avaient rejoint un bateau arrété
Qu'elles survolaient en espérant à manger
Le pécheur avait disparut avant que la marée se mette à monter
Et moi j'avais fait demi tour aprés ma ballade terminée.

Le soir venu je m'étais promis de recommencer
Cette promenade avant la fin des vacances d'été.
La lourdeur et la moiteur du temps
Ne me permis pas de m'endormir avant longtemps.

mercredi 13 août 2008

LE POMMIER

Souvent j'ai pensé a vous
Tous les jours je l'avoue
Dans votre robe d'été
Qui me faisait révé.

Vous lisiez sous le pommier
A l'ombre prés des fleurs séchées
Sans meme vous apercevoir souvent tard
Que je vous observais à espérer un regard.

Vous étiez si belle
A monter sur votre échelle
Que j'aurai aimé vous suivre
A regarder d'en haut votre jardin vivre.

Maintes fois je vous ai désiré
Mais vous étiez si occupée
Entre votre potager et vos arbres fruitiers
Que je ne vous ai jamais solliciter à parler.

Souvent je vous voyais rire
Et partager des souvenirs
Avec un homme plus agé
Qui caressait vos cheveux frisés.

Puis un jour je vous ai surpris a pleurer
Sous votre pommier ce dernier été
Une lettre entre vos mains
Vous sembliez déja si loin.
J'aurai aimé tant vous consoler
Mais je n'ai pas eu le courage de vous approcher.
J'espére que vous saurez me pardonner
Mais je n'ai rien de vous a espérer.

Maintenant que vous étes partis
Dans le sud pour vivre une autre vie
Je me permet de vous écrire
Sans trop savoir si vous allez aimer me lire.

LE TOURNANT DE LA VIE

Je suis allonge dans un pré
Et je me demande ce qui m'est arrivé.
Je sens les odeurs de l'été
Qui me donne l'espoir de m'accrocher.

Le ciel est si lumineux
Qu'il me fait mal aux yeux.
Je me touche le corps
Pour savoir si je vis encore.

J'ai mal partout
Des pieds jusqu'au cou
Et lourde est ma téte
Comme un lendemain de féte.

J'ai envie de me souvenir
Mais rien ne semble me revenir
Mon ame est si vide
Et j'ai peur de devenir invalide.

J'ai besoin d'un profond sommeil
Mais au loin des sirénes me tiennent en éveil.
J'ai tellement la crainte de m'endormir
Et de ne pas profiter de la vie à venir.

J'entend se rapprocher des voix
Qui parlent de mort maintes fois.
J'aperçois des visages penchés sur moi
Si graves qu'ils me mettent en émoi.
Je me surprend à pleurer
Comme un enfant qui a perdu son jouet.

A etre autour comme ils le font
Ils me bouchent mon horizon.
Ma vie défile comme un compte à rebours
Avant que je ne perde connaissance pour toujours.

mardi 12 août 2008

LE RETOUR DE LA FEMME VOLAGE

Elle avait passé six mois dans sa vie
Comme une souffrance et des ennuis
A lui faire des scénes de jalousies
De jours comme de nuits.

Que de fétes gachées à la surprendre
Des heures entiéres à l'attendre.
Ses mains avaient frappées
Lors d'un repas trop arrosés.

Sa valise à la main
Elle réapparut un matin
Sur le quai de la gare
Seule et le regard hagard.

Plus de maquillage
Illuminait son visage
Comme au temps des rendez vous volages
Avec des amants de passage.

Son retour n'avait pas été souhaité
Au village elle n'était pas aimé.
Son départ ce soir d'été
Avait été soulagement et gaité.

Depuis le destin ne l'avait pas épargné
Le pardon elle l'avait espéré
Mais plus personne ne la désirait
Elle s'en retourna à jamais.

LE HERISSON

A la tombée de la nuit
Doucement sans faire de bruit
Sous les feuilles enfoui
Il sortit de son abri.

Son royaume c'était le jardin
Qu'il traversait sans réel entrain
A la recherche d'une nourriture
En prédateur c'était sa nature.

A mon approche discréte
Il a peur de ce qui le guette.
Pourtant mon arrivée
n'a rien de méchanceté.

En boule il devient
Jusqu'à mon départ prochain.
Ce soir là il disparut
Dans son abri je pensais qu'il y étais revenu
Mais depuis la fin de la saison
Je ne revis plus mon hérisson.

dimanche 10 août 2008

AU TEMPS DE L'ADOLESCENCE

Dans son pantalon trop grand pour lui
Qu'il remonte sans cesse sans le moindre souci
Il marche dans les rues de son allure chaloupée
Sa casquette de travers qu'l quitte que pour aller se coucher.

Avec ses copains il veut refaire le monde
Et critique sa copine qu'il trouve un peu ronde
Ou ses parents trop encombrants
Qu'il traite carrement de chiants.

Dans sa chambre devant une glace
Il regarde de prés les boutons qu'il a sur la face
Et est pret à les percer sans retenue
Pour en extraire le pus!

Il se sert d'un manche à balaie comme micro
Pour chanter et se déhancher à la façon des groupes pros
Et fume en méme temps un joint
Pour se redonner confiance quand il en a besoin.

Il est souvent mal dans sa peau
Qu'il éspére bientot ne plus etre un ado.

mercredi 6 août 2008

LE VARAN DE LOU

Dans la rue elle valsait
Elle chantait,elle hurlait
Et vociférait contre les passants
En les traitants de putes de gens.

Des jours elle grattait la guitare
Ou fumait de gros cigares.
Et d'autres elle buvait du rhum blanc
A la bouteille depuis le temps.

Son chapeau sur la téte
Elle aimait faire la féte
Pas dans les guinguettes
Mais sur les pavés de la VILLETTE.

Son nom de trottoir c'était MARY LOU
Mais pour les intimes LE VARAN DE LOU
A cause du gros lézard gravé dans son cou
Qui la distinguait des autres loulous.

Elle fréquentait les voyous du coin
Avec qui elle fumait des joints.
Elle aimait se faire remarquer
Partout ou elle passait à gueuler.

La noirceur de son visage
N'était pas du au breuvage
Mais à son pays le MALI
Qu'elle avait quitté il y a une décennie.

Depuis des mois que l'ont ne l'a plus revue
A trainer dans les cafés et les rues
Le calme est depuis revenu
Et personne ne se préocupe de ce qu elle est devenue.

lundi 4 août 2008

APRES MA VIE...LA MORT

Devant ma page blanche
Ma mémoire flanche
Mes souvenirs me trahissent
Ma durée de vie s'amenuise.

J'écris que quelques mots
A mes parents à mes ados
Que je ne pourrais me libérer
Comme ils l'auraient souhaité.

Je revois par moments les visages
Leurs vies sans l'ombre d'un nuage
Comme un flash dans mon ame
Qui revient comme une flamme.

Le soleil qui s'invitait dans la maison
A l'époque ou il faisait bon.
Les éclats de rire des enfants
Qui fusaient à chaque instant.

Je crains la fin prochaine
Qui me lie comme à une chaine.
Mourir n'est pas un probléme
Je penses surtout a ceux que j'aime.

Je suis assis sur une chaise
Et j'ai mon coeur comme une braise
qui semble pret à s'arreter
A la moindre fébrilité.

La haut je serais dans l'inconnu
Comme un etre plutot perdu.
Si bien m'allait le bleu
Qu'il défile trop souvent devant mes yeux.

C'est la couleur préféré de la mort
C'est ce que disent les miraculés de ce sort.
Je me sens tout d' un coup si léger à naviguer sur les flots
Comme un bateau déchargé de tous fardeaux.

Cette fois j'ai vraiment peur
De ne pas etre à la hauteur
Mais pourtant à cet instant je suis si bien
Que je n'ai pas le courage de dire adieu aux miens.

ILLUSION

Sur la plage sans un bruit
Elle apparut nue dans la nuit
De longs cheveux cachaient son regard
Elle venait de nulle part
D'un bateau échoué
Ou d'une planéte ignorée.

Sur la gréve elle étala son corps
Qu'elle dissimula d'un manteau brodé d 'or.
Puis elle dessina mon visage
Qui n'avait pas l'aspect de mon age.

Ensuite elle repartit d'ou elle était venu
Sans dire un mot elle disparut.
La pluie se mit soudainement à tomber
Le vent violemment à souffler
l'orage subitement à gronder.
Je voulus la suivre d'un pas déterminé
Quand mon réveil se mit à sonner.