vendredi 27 novembre 2009

HUMOUR NOIR

Je me réveille ce matin
Tu es sombre comme un chagrin
A te plaindre de tout et de rien
J'aimerais tant que ce cauchemard est une fin.

De ma mémoire j'ai vidé ta présence
De mes tiroirs j'ai retiré nos photos de vacances
De mes yeux j'ai essuyé mes larmoiements
De mes mains j'ai arrété leurs tremblements.

De mon corps j'ai exorcisé mes tourments
De mes lévres j'ai stopé tes hurlements
De mon pied j'ai tapé ton fondement
De ma vie je t'ai rayé définitivement.

De mon avenir je n'ai plus tes désirs
De mon passé il ne me reste que des souvenirs
De mon présent c'est le grand chambardement
Avec une grosse pointe d'agacement.

Maintenant je t'ai mise à l'écart
Bien caché loin des regards
Dans un endroit trés frais
Pour que le crime soit parfait.

CES GENS LA

Il y avait chez ces gens la
Un monde qu'ils ne connaissaient pas.
Sur une dune de la mer du nord
Ils regardaient les départs et les arrivées du port.

De la mer et de la plage
Ils ne les avaient vu qu'en image.
Ils ne se les racontaient qu'en histoire
Avec de vagues souvenirs dans leur mémoire.

Tous les deux ils étaient la haut
A sucer des glaces menthe à l'eau
A rire des cris des mouettes
Et du vent sur leurs jambes qui les fouette.

Ils prenaient le large à regarder les bateaux
A s'imaginer des horizons nouveaux
A s'éloigner des rues de BEZONS
De leur foret et de leur cabanon.

Ils voyageaient dans des pays
Qu'ils auraient aimé faire dans leurs vies.
A traverser des continents
Au lieu de vivre comme des mendiants.

Le vent s'est soudainement calmé
Les mouettes ont fini de crier
Les dunes ont été déserté
Les deux repartent sans se retourner.

lundi 16 novembre 2009

C'EST LA VIE

Ily a dans la vie ou tout va de travers
Des jours ou notre coeur a été mis en hiver
A se lever certains matins
Sans savoir que la journée sera sans fin.

A croire que notre ange gardien
A laisser tomber notre entrain
Pour nous retrouver à la croisée des chemins
Dans les méandres de notre destin.

Il faudrait si peu de chose
Pour que notre porte ne soit plus close
Et qu'elle s'entrebaille vers une éclaicie
Pour faire revenir nos envies.

samedi 14 novembre 2009

DES VIEUX

Derriéres leurs rideaux ils s'ennuient
A regarder tous ces parapluies
Qui défilent sous la pluie
Avant que sonnent les douze coups de midi.

Des vieux s'atardent toujours pour manger
Pourtant ils n'ont plus grand chose à se raconter
Ils se font l'un vers l'autre des sourires
Et se replongent sans cesse dans leurs souvenirs.

A cet age la ils savent bien
Qu'ils ne sourient pas pour des riens
Ils ont plus l'habitude de pleurer
Et de se cacher derriére leurs volets baissés.

Dans leurs fauteuils ils attendent silencieux
Que la journée se termine pour le mieux.
Seule l'horloge ne les abandonne pas
Son tic tac est toujours présent dans ces moments la.

Des vieux n'ont pas l'habitude de sortir beaucoup
Seulement à la poste pour retirer des sous.
Puis ils marchent bras dessus bras dessous
Pour montrer aux voisins qu'ils ne sont pas encore dans le trou.

Ils sont si souvent fatigués
Que sur un banc à se reposer
Ils regardent les enfants jouer
Dans le square d'a coté.

Des vieux se plaignent souvent de la mort
Qui avance vers eux sans aucun remord.
Ils ne savent pas quand elle arrivera faire sa loi
Mais ils ne désespérent pas de la défier encore une fois.

Les derniéres feuilles ont été emportées par la précocité de l'hiver
La neige va remplacer les pluies de la semaine derniére.
Dans leur deux piéces des vieux attendent sans rien dire
Qu'un prochain rayon de soleil les aide à sortir.

vendredi 13 novembre 2009

LA PETITE

Tu es si petite a coté
Des adultes à les regarder
Et à te demander pourquoi
Ils rient et ils pleurent parfois.

Derriére tes jouets de bois
Tu te fabriques un monde à toi.
Tu souris pour n'importe quoi
Devant les grimaces qu'ils te font des fois.

Tu es si petite prés de moi
A fixer devant toi
Cet univers que tu ne connais pas
Et que tu devines déja.

J'aimerais te voir si peu grandir
Pour ne pas découvrir ce monde à venir
Et pour rester à jamais l'enfant
Que tu es maintenant.

mardi 10 novembre 2009

LETTRE A LA VOISINE

Je vous écris cette lettre
Pour vous faire part de mon mal etre.
De vous voir tous les matins
Sans oser vous aborder en chemin.
Depuis des jours et des jours
J'aimerais vous avoir pour toujours
Mais j'ai si peur que vous ne soyez pas seule
Et que mon coeur ne subisse un deuil.
Dans la cour de vous voir arrivée
Derriére mes rideaux j'ai les yeux enflammés.
Votre démarche est si chaloupée
Que ma téte en est toute retournée.
A entendre dans l'escalier le bruit de vos pas
Je me demande toujours si vous allez sonner là!
C'est la voix d'un homme avec vous que j'appréhende
Ma déception ce jour là en serait encore plus grande.
Je ne souhaite jamais dans le futur
Entendre deux voix a travers les murs.
J'aimerais tant partagé avec vous un gateau
Que ce serait pour moi le jour le plus beau.
Mais depuis quatre jours je n'entend de vous plus rien
Meme plus l'aboiement de votre chien
Seul transperce le miaulement d'un chat
Ou étes vous pour me mettre dans cet état là?
Je regarde sans cesse derriére mes carreaux
Comme les soirs ou vous n'arriviez pas assez tot.
J'écoute le grincement de votre porte
Qui se referme d'une façon assez forte.
Ce n'est plus le bruit de vos pas que j'entendis
Cest la que je compris que vous étiez définitivement partie!

lundi 9 novembre 2009

JE NE ME VOIS PAS MOURIR

C'est drole je ne me vois pas mourir
Je me sens dans une bulle que personne ne peut franchir.
J'ai l'impression d'etre la pour une éternité
A ne plus ruminer sur mon passé
Tant pis pour ceux qui me détestent
Et qui me fuient comme la peste.
Ils sont tous la à attendre
Que je sois dans le trou quitte à me pendre.
Pour les autres ils n'ont pas de soucis à se faire
Je ne suis pas pret a eux de me défaire.
Je leur colle à la peau
Comme une sangsue sortie de l'eau.
J'espére qu'un jour de la haut
Vous me saluerez en otant votre chapeau.
Car sur terre je serais le seul étre vivant
A penser a vous tout le temps!

dimanche 8 novembre 2009

93

Dans leur hlm de banlieue
Ils ne respectent plus leurs vieux
Ce sont eux qui font la loi
Et les anciens n'ont plus le choix.

Ils sont là dans les rues et sur les trottoirs
Jaunes,blancs,beurrs,noirs
A défendre leurs territoires
A trainer leurs désespoirs.

A caillasser les hommes de loi
Ils sont prets à n'importe quoi
Pourvu que ce soit le foutoir
Ils en jouissent de jour comme le soir.

Pour la mort d'un d'entre eux
Ils se déchainent à mettre le feu
Et personne ne peut les arréter
Dans leurs folles équipées.

Ils térrorisent les gens
Petits ou bien grands
A se piquer leur saleté
Pour se rendre dans leur paradis doré.

Ils sont dans la journée a ne pas travailler
A trainer ensemble dans leur quartier
Avec leur cagoule pour ne pas etre identifié
Et démolir sans remord des santés.

A les prendre un par un
Ce sont tous des petits saints
Mais à dix ou bien vingt
Ils jouent les caids du coin.

Se lever devant la marseillaise
Pour eux c'est de la foutaise
Le respect ils ne connaissent pas
Ils n'ont jamais appris ça.