samedi 19 juillet 2008

UN JOUR JE TE RENCONTRERAIS

Je ne sais pas encore qui tu es
Mais un jour je te rencontrerais.
Dans une rame de métro
A la station SOLFERINO
Ou sur le rythme d'un tango
Dans le dancing du BALAJO.

Nous irons voir la tour EIFFEL
La vieille demoiselle
Qui brillera de tous ses feux
Spécialement pour nous deux.

Je te ferais voler sous les nuages
A u milieu des oiseaux sauvages
N'importe ou,ou tu voudras
Du moment que l'ont soit bien comme ça.

Je t'emménerais au fil de l'eau
En bateau sur les canaux
Ou à DINARD en pédalo
Jusqu'à la baie de SAINT MALO.

Je te ferais marcher dans les prés
A ceuillir les fleurs d'été
Ou à ramasser des champignons
En automne pendant la moisson.

Je t'embrasserais sur un banc
Ou au beau milieu d'un champs
En décembre ou en juillet
Ont aura tout le temps pour s'aimer.

Un jour tu verras
Ont se rencontreras
Comme disait la chanson
Jadis ou il faisait bon.

mardi 15 juillet 2008

LE PETIT GARCON

Agenouillé dans son coin
Il sanglote entre ses mains
Son papa n'est pas loin
A le consoler d'un calin.

La maman partie
Triste est ANDY.
Devant ses jouets
Il reste muet.

Depuis hier il n'a pas compris
Pourquoi elle s'était enfui
De la maison sans rien emporté
Et méme pas de l'avoir embrassé.

Il ne peut cacher sa tristesse
Son envie était d'avoir de la tendresse
Il pleure sa maman
Qui ne reviendra pas pour l'instant.

samedi 12 juillet 2008

UNE JOURNEE D'UNE VIEILLE DAME SEULE

La vie s'écoule doucement
Dans son fauteuil elle attend
Et reste silencieuse
Cette journée est annoncée pluvieuse.

Derriére ses rideaux tirés
Elle entrevoit les gens passés.
De temps en temps elle regarde ses mains
Qui ne lui servent presque plus à rien
Seulement à caresser son chat
Toujours fidéle dans ces moments la.

La pluie commence à claquer sur les carreaux
Le soleil arrivera que dans la soirée annonce la météo.
La vieille dame sait déja que personne ne viendra égayer sa journée
Elle restera encore et comme souvent esseuler.

Elle avait espérer la visite de ses enfants
La pluie a perturbé ce moment.
Elle s'accrochera à l'idée que demain
Quelqu'un viendra lui faire des bisous calins.

mercredi 9 juillet 2008

LA PETITE

De pleurer elle en abuse
Et souvent meme elle s'en amuse
Par moment elle nous gate d'un sourire
Ou nous offre un éclat de rire.

Elle regarde de son berceau le plafond
Les lumiéres qui scintillent tout du long.
Elle essaie de nous dire des mots
Dans son langage qu'elle nous distribue comme un cadeau.

De son regard malicieux
Elle observe tout ceux
Qui deviendront à ses yeux
Les garants de sa vie en bleu.

Elle découvrira son monde de l'innocence
Les premiers pas de l'insouciance
Les chutes sans graves conséquences
Et l'avenir qui s'ouvrira comme une chance
A la meme cadence que le début d'une danse.

mardi 8 juillet 2008

BOUTONS D'OR ET COQUELICOTS

Nous apercevions les hirondelles voler tout en haut dans le ciel
Ce qui était annonciateur d'un temps de plein soleil.
De LESCHES à CHALIFERT
Nous traversions la ligne de chemin de fer
Ou le train chaque été
Ne passait qu'une fois dans la journée.
Nous nous retrouvions dans les champs
En culotte courte ou jeans pate d'éléphant
A courir à travers les épis de blé
Qui se recourbaient à chacune de nos courses effrénées.
Puis nous ramassions des coquelicots
Les boutons d'or et les pavots
Que nous formions en bouquet
Mais qui se fanaient peu de temps aprés.
Nous nous engagions dans des chemins boisés
Pour nous protéger de la chaleur de juillet
Ou nous allions dans des clairiére bien aérées
Pour ceuillir des fraises des bois trés sucrées.
Les week end avant les vacances d'été
Je retrouvais cette vie révée
Que la nature nous offrait
Chaque fois que j'y revenait

dimanche 6 juillet 2008

LA DIFFERENCE

Sur un banc assises
Les deux amoureuses se bisent.
Transit par le froid d'hiver
Les passants les indifférent.

Ils observent leur différence
Elles se moquent de leur indécense.
Des caresses sous le manteau
Attirent les yeux des badauds.

Elles se réjouissent de provoquer
Pour leur comportement fait pour choquer.
Elles rient de voir les gens
Exquisser des regards défiants.
A leurs jolis minois
Qui cachent mal leur émois.

jeudi 3 juillet 2008

LE CLOWN TRISTE

Les gamins hurlaient de rire
Les parents lui offraient des sourires.
Tout seul au milieu de la piste
Il amusait mais son coeur était triste.

Sous son maquillage et ses habits de derniére
Le clown blanc cachait la disparition de son auguste frére.
Solitaire depuis déja une semaine
Il ne ménagea jamais sa peine.

Dans sa loge au retour des applaudissements
Il s'éffondra comme un enfant.
Le spectacle était terminé
A tout jamais comme une fatalité.