dimanche 30 novembre 2008

RENDEZ VOUS CACHES

Dans sa robe légére
Ses cheveux tirés en arriére
Les yeux cachés
Derriére des lunettes fumées
Elle avance rapidement
A la rencontre de son amant.

Il l'attend dans un café
Inquiet de ne pas la voir arriver.
Il guette toutes les entrées en cachette
En tirant nerveusement sur sa cigarette.

Ils s'aiment depuis une année
Le midi ou en soirée
A s'offrir dans des hotels
Des moments infidéles.

Plus rien ne les retiens
Dans ces instant calins.
Rompre pour leurs conjoints
Serait en soi une fin.

Aucun n'effleure cette idée
De ne plus pouvoir se retrouver
Les fins de semaines
Dans cette liaison incertaine.

A ttablé tous les deux
Ils se jettent des regards langoureux
Qu'ils ne peuvent empécher
Malgré le risque d'étre piégé
Dans leurs rendez vous cachés
Des vendredis ensoleillés
Sans aucun tabou
A s'aimer d'amour fou.

dimanche 16 novembre 2008

UNE AUSSI LONGUE ABSENCE

Ou es tu depuis toutes ces années
A vouloir toujours te cacher.
J'ai essayé en vain de te revoir
Mes souvenirs sont encore dans ma mémoire.

Tes photos dans un tiroir
Sont jaunies avec le temps.
Tu es parti un printemps
En mai un soir.

J'ai souvent souffert de ton absence
J'aurai tant aimé ta présence.
Papa est décédé
Voila dix ans passés.

Il n'avait jamais supporté
Que tu l'ai si vite quitté.
Sur sa tombe est gravée
Pour toi ma femme adorée.
A chaque pas dans l'allée
J'imagine que c'est toi qui vient d'arriver.

Je ne t'ai pas vu vieillir
Que je crains maintenant le pire
Que l'on m'annonce un jour
Ton départ pour toujours.

Beaucoup de gens t'ont sali
D'avoir détruit notre vie.
Il ne me reste que le sentiment
Que j'avais encore enfant.

J'ai tellement pensé a toi
Que je suis fatigué maintenant
C'est mon dernier cri envers toi
Que de te voir une derniére fois maman.

dimanche 9 novembre 2008

C'EST QUOI LE BONHEUR?

C'est une tranche de vie
Que l'on partage avec des amis
Pour oublier ses soucis
D'un coup de baguette comme par magie.

La naissance d'un enfant
Et c'est rire quand il est plus grand.

Le charme d'une femme
Et son regard qui vous enflamme
Ses mains posées sur vous
Et des mots qu'elle vous murmure si doux.

Le ronronnement d'un chat
Qui vous fait comprendre qu'il est bien là.

Une ballade sur la plage
Que l'on soit jeune ou d'un vieil age
A regarder un coucher de soleil
Et vous endormir aprés dans un profond sommeil.

Etre allongé sous sa couette
Quand le temps n'est pas chouette
Et etre réveillé par l'odeur du café
Q ue vous prépare l'étre aimé.

Regarder la neige tombée
Et d'avoir la nostalgie d'avoir été un jour écolier
Puis s'assoir devant un feu de bois
Et vous installer comme un roi.

Il faut pas grand chose pour apprivoiser le bonheur
Eliminer pour quelques instants votre malheur
Optimiser simplement votre vie
En relisant ce poéme de bleu nuit.

lundi 3 novembre 2008

LES DANSEURS

Je vous avais observé
Un beau soir d'été
Vous dévoiliez vos charmes
Dans votre robe de couleur parme.

Il vous dévorait des yeux
Et moi je vous regardais tous les deux.
Vous vous comportiez comme des amoureux
Dans cette salle au beau milieu.

Vous dansiez le tango
Enchainant par un paso.
Vous étiez seuls au monde
A envouter la rotonde.

Vous aviez l'air si heureux
Et moi si envieux.
Je regardais tous ces gens
Qui admiraient votre talent.

J'étais dans mon coin
Et déja si loin.
Je m'ennuyais à vous admirer
De vous voir tous les deux danser.

dimanche 2 novembre 2008

LETTRE A L'AMANTE

Je t'ai couché des mots sur ma feuille de papier
Et je relis toutes les lignes que je vais t envoyer.
Mon coeur se serait à moitié consolé
Si j'unissais avec toi une prochaine amitié.

Le manége tourne dans ma téte
Et déja tes rires se projettent
Ta jupe volait si souvent
A chaque bourrasque de vent.

Nous étions des amants
Allongés sur un lit d'amour brulant
A s'étreindre sur des draps fins
A attendre l'appel des trains
Qui nous séparerait tous les deux si loin.

A serrer nos mains
Lier de peur du lendemain
D'etre séparé
De ne plus pouvoir s'aimer.

J'ai tellement froid
A l'amorce de l'hiver
Je pense trop à toi
Que je fais une priére.

Maintenant que tu n'es plus prés de moi
Je compte les jours et les mois
Pour te retrouver
Peut etre un prochain été.

Mais tu as rejoint ton mari
Tes enfants et tes amis.
Tu as retrouvé ta vie
Qui signifie que tout est sans doute à présent fini.

Le feu de bois crépite
Prés de la cheminée je t'invite
A réchauffer nos coeurs
A entretenir nos ardeurs.

Dehors la neige tombe à gros flocons
Qui bouche tout mon horizon
J'espérais encore ta venue
Pourquoi suis-je aussi tétu.

Tu dois etre entre d'autres bras
A ne plus penser à tout ça
A boire de la vodka
Toi chére ANOUCHA

Nous aurions courru dans le froid
Nus a chercher je ne sais quoi
Puis à nous serrer grelotant
Et rire comme des enfants.

Le bonhomme qui est devant ma porte
S'était pour toi en quelque sorte
Je l'ai fait malheureux
Pour qu'en te voyant il devienne trés heureux.

La neige s'est arrété de tomber
Mon hote s'est mis à pleurer
Il est si triste de ne pas t'avoir vu arriver
Qu'il s'est soudainement effondré.