dimanche 27 janvier 2008

DEUX AMIS POUR UNE FEMME

Nous étions deux amis
Que l'amour avait détruit
Nous caréssions la meme idée
D'aimer et etre aimer
De la méme femme si convoitée.

Nous pensions que notre amitié
Resterait sans etre abimé
Depuis vingt ans passé
Personne nous avait séparé.

Nous l'avions rencontré
Ensemble lors d'un diner
entre ancien éléve de lycée.

Chacun de notre coté
Nous la revimes sans en parler
Toi tu ignorais notre passion
Moi je ne savais rien de votre liaison.

Tu la croyais à toi
Je la voyais avec moi.
Sa photo sur le piano
Trahissait notre amour nouveau.

Notre histoire à trois
Ne pouvait pas durer sans choix
Une lettre un matin
Nous parvins à chacun.
Elle avait décidé de mettre un frein
A nos relations sans fins.

Souvent depuis ce temps
Je me proméne en imaginant
Nous trois sur le chemin
Avançant face à nos destins.

vendredi 25 janvier 2008

LA DAME DU QUARTIER

Elle errait toutes les matinées
Dans les rues de son quartier
A fouiller dans les poubelles
A essayer de trouver l'essentiel.

Elle avancait à petit pas
En tenant à bout de bras son cabas
Rempli de légumes et de fruits à moitié pourris
Qu elle avait ramassé à la hate sur le marché fini.

La mendicité c'était pas fait pour elle
Elle acceptait seulement le réconfort de la RITOURNELLE
Le café des amis fidéles
La ou elle chantait tous les midis
Pour se faire du blé comme elle dit.

Puis aprés elle trainait à la croix rouge prés de chez elle
Pour trouver un peu de vétements et se faire belle
Et essayer de plaire pour une vie nouvelle.

Elle se plaignait de rien
Sauf d'un peu de calins.
Le peu de confort qu'elle se procurait
Lui donnait l'impression d'exister pour de vrai.

mardi 22 janvier 2008

L' EXECUTION

5 heures du matin dans la cour des condamnés
Ils étaient tous la alignés
A attendre les yeux bandés et poings liés
A étre bientot fusillé.

Ils avaient espérer jusqu'au bout
Une grace à genoux
Devant un président
Qui voulait la mort de tous les trafiquants.

Tous les fusils pointés vers eux
Etaient préts à faire feux.
Le bruit des balles crépitérent soudainement
Laissant place à un silence pesant.

Derriére un nuage de poussiére
gisaient les corps sur la terre.

dimanche 20 janvier 2008

SEUL

Il était parti par un doux matin d'automne pluvieux
Comme à son habitude s'acheter des gauloises bleues.
Son imperméable gris sur le dos
Son visage des sombres jours plutot palot.

Tout le monde le connaissait dans le quartier
A trainer sa rancoeur et sa pitié
Depuis son licenciement de l'été dernier
Qu'il n'avait comme à chacun eu du mal à accepter.

Le jour ou il disparut des rues
Personne ne s'étonna de ne plus l'avoir revu.
Son corps recroquevillé fut découvert 3 semaines plus tard
Dans un endroit d'un bois à l'écart des regards.