dimanche 24 février 2008

ONT OUBLIENT PAS...

Il y a des moments ou un deuil nous frappe
E t que la vie à cet instant nous échappe.
Il y a des souvenirs qui nous envahissent
Des remords qui nous trahissent.

Le visage d'un étre aimé
Devenu flou avec le temps
Pas au point de l'oublié
Mais beaucoup moins présent.

Un endroit qui revient dans nos mémoires
Qui permet de ne pas tout à fait y croire.
Des objets à la porté de mains
Qui ravivent notre chagrin.

Des rires qui remplissaient la maison
Absents depuis les disparitions.
Un sourire qui illuminait un visage
Plus la pour égayer notre entourage.

Des photos au fond d'un tiroir
Que l'ont ressort pour voir un soir
Les amis,les parents
Qui partageaient nos moments
Bons ou mauvais
Qu'avec le temps tout effaçait.

Des insomnies qui ternissent la vie
Des souvenirs qui s'estompent petit à petit
Mais surement pas jusqu'à l'oubli.

De la haut ils sont tous réunis
A s'inquiéter de nos faiblesses
A se féliciter pour nos richesses
A espérer que l'ont réussissent nos vies.

Ils assistent à notre défilé
A la méme période de chaque année
Devant des tombes bien alignées
Qui attendent des fleurs
Et nos coeurs en pleurs.

Pour nous la vie continue
Face à nos destins si imprévus.

mardi 19 février 2008

APRES LA TEMPETE...

Le jour se levait sur PARIS et sa région
La météo avait annonçé rien de bon.
Les nuages circulaient déja trés tot
A la vitesse d'un cheval au galop.

Les bambous soudainement se pliérent sous le vent
Agitant leurs feuilles violemment.
La pluie se mit à tomber intensément
Sur les fleurs en les pulvérisant.

La tempéte dura jusqu'à la mi journée
Avant que le vent ce soit complétement calmé
Et que la pluie ce soit totalement arrété.

A l'horizon dans le ciel un trait séparait le gris du bleu
Le soleil commençait à darder ses rayons lumineux.
La nature était devenue subitement silencieuse .
Les oiseaux commençaient leur récolte minutieuse
A chercher des vers dans la terre boueuse.

Un chat discret jusque là avait repéré du fond du jardin
Un merleau trop occupé pour s'inquiété de son destin.
En haut la mésange,aprés avoir traversé son chemin de croix
Etait toute contente que la nature est reprise ses droits.

vendredi 15 février 2008

BOURGEOISE SEPARATION

Dans la grande salle à manger
Tout le monde était installé.
Le pére au bout de la table
Avait l'air de quelqu'un que l'on accable.
La mére à coté de lui
Etait miné par les ennuis.
Les enfants se lançaient des boulettes de pain
Sans méme se douter ce qui les attendaient demain
Car ça sera le pensionnat pour les deux gamins.
Le grand pére n'avait pas la téte des jours de fétes
Car il savait que bientot il ira en maison de retraite.
La séparation était inévitable
L'ambiance devenait détestable
La nouvelle avait fait grand bruit
Dans la famille des bourgeois nantis.

mardi 5 février 2008

LE FILS PREFERE

Il habitait à PANTIN
Dans un meublé vu sur jardin
Sa mére 2 étages plus bas
Vivait là depuis 30 ans déja.

Il allait la voir tous les matins
Lui apporter des croissants et du pain
C'était son moment de détente et de calins
Aprés le temps passé dans des endroits malsains.

De lui elle ne savait pas bien
Du trottoir elle ne se doutait de rien
Du travail de nuit
Il ne lui avait pas tout dit.

Car sa vie c'était d'étre travesti
Dans une boite jusqu'à minuit
Et de tapiner jusqu'au matin
Sur le boulevard SAINT GERMAIN.

dimanche 3 février 2008

LA PASSION AMOUREUSE

Avoir envie de se revoir
Quand l heure de se quitter est arrivée
Avec le fol et délicieux espoir
De te retrouver comme je t'avais laissé.

Rien pourtant ne laissait entrevoir
Cette passion qui nous étreint aujourd'hui.
Une idylle qui commença un soir
Et qui continue jusqu'à la folie.

Que deviendrais je sans toi?
Moi qui pense à nos émois
Qui peint sur la toile mon ennui
De ne pas t'avoir toute la nuit.