samedi 14 juillet 2007

MARINS PERDUS

La mer était belle ce matin
Quand partirent les 3 marins
D un bleu tellement bleu
Que rien ne pouvait arriver de facheux.

Le pére et ses 2 jeunes garcons
S éloignérent sur le chalutier la MARIE MISERE
En faisant un signe a la mére
Qui les avait accompagné jusqu au ponton.

Avait -elle une mauvaise intuition
D etre venu cette seule fois
D une météo qui annoncait rien de bon
Dans la soirée au retour des trois.

La journée avait été faite de dur labeur
Mais c était une habitude pour les marins pécheurs
Le bleu du ciel du matin
S était transformé en nuages lointains.

Un mauvais présage se préparait
Que le pére prévoyait
La mer calme du début
Capricieuse elle était devenue.

Les vagues enveloppaient une premiére fois le bateau
Qui réaparaissait aussitot a la surface de l eau
Elles le chahutaient comme un jouet
S en amusaient presque d etre sont objet.

L orage abusait de sa violence
La pluie redoublait de puissance
Plus rien ne donnait de chance
A la MARIE MISERE plus d espérance.

Que pouvait espérer le chalutier
Face a cette mer déchainée
Les marins n avaient plus d espoir
De retrouver la terre ce soir.

Le regard perdu a quelques lieus de la
La mére s inquiétait de ne pas voir rentrer ses gars
Elle avait apprise par les ondes de la radio
Les sordides caprices de la météo.

Les secours s organisérent rapidement
plusieurs heures durant mais en vain
La femme savait qu elle ne reverrait plus
Ses trois hommes définitivement perdus.

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