mercredi 19 mars 2008

UN SI JOLI MOIS DE MAI

La ville s'éveille sans un bruit
Aprés une nouvelle nuit de folie.
seule Dans le lointain une siréne
Se fait entendre vers les quais de seine.

Le jour à peine levé
Lassé par autant d'hostilité
Devant le décor présenté
PARIS est devenu abimé.

Les rues meurtries soignent leurs plaies
Les quidams ont les visages défaits.
Rien ne semble vrai
En ce matin de mai.

Des voitures renversées
Des vitrines brisées
C'est le spectacle proposé
Pour les touristes médusés.

Des hommes casqués et fatigués
Tiennent entre leurs mains des boucliers.
A l'horizon une brume s'éléve
C'est déja la fin de la tréve.

dimanche 9 mars 2008

DANS LE METRO

Sur le quai les gens s'impatientent
Trop longue est l attente
Quand le métro entre en gare
Tout le monde bougeonne contre le retard.

A l 'intérieur il y a celui qui se tient à la barre
Mal réveillé parce que couché trop tard
Et qui baille sans mettre sa main
Ce qui incommode son proche voisin.

La jeune femme assise qui se maquille
En ouvrant devant sa glace ses deux grosses billes
Et qui risque à tout moment d'y mettre son pinceau
Au moindre soubresaut du métro.

Un jeune homme au sac dans son dos
Qui se dandine au son de sa radio
Et qui empéche celui de derriére
De lire son livre de priére.

Une vieille dame debout qui espére sans trop y croire
Qu'une personne se lévera pour qu'elle puisse s'assoir.

Une femme à lunettes qui rouspéte dans un coin
Auprés d'un collégue qui rougit par tout son tintouin.

Le manouche au violon qui nous casse la téte
Plutot que de nous mettre le coeur en féte.

Et le conducteur qui n'arréte pas de nous répéter
Que la rame qui nous précéde est bloquée
Et que nous serons obligé de patienter
Encore cinq minutes avant d'arrivée.