mercredi 19 mars 2008

UN SI JOLI MOIS DE MAI

La ville s'éveille sans un bruit
Aprés une nouvelle nuit de folie.
seule Dans le lointain une siréne
Se fait entendre vers les quais de seine.

Le jour à peine levé
Lassé par autant d'hostilité
Devant le décor présenté
PARIS est devenu abimé.

Les rues meurtries soignent leurs plaies
Les quidams ont les visages défaits.
Rien ne semble vrai
En ce matin de mai.

Des voitures renversées
Des vitrines brisées
C'est le spectacle proposé
Pour les touristes médusés.

Des hommes casqués et fatigués
Tiennent entre leurs mains des boucliers.
A l'horizon une brume s'éléve
C'est déja la fin de la tréve.

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