jeudi 3 juillet 2008

LE CLOWN TRISTE

Les gamins hurlaient de rire
Les parents lui offraient des sourires.
Tout seul au milieu de la piste
Il amusait mais son coeur était triste.

Sous son maquillage et ses habits de derniére
Le clown blanc cachait la disparition de son auguste frére.
Solitaire depuis déja une semaine
Il ne ménagea jamais sa peine.

Dans sa loge au retour des applaudissements
Il s'éffondra comme un enfant.
Le spectacle était terminé
A tout jamais comme une fatalité.

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