dimanche 2 novembre 2008

LETTRE A L'AMANTE

Je t'ai couché des mots sur ma feuille de papier
Et je relis toutes les lignes que je vais t envoyer.
Mon coeur se serait à moitié consolé
Si j'unissais avec toi une prochaine amitié.

Le manége tourne dans ma téte
Et déja tes rires se projettent
Ta jupe volait si souvent
A chaque bourrasque de vent.

Nous étions des amants
Allongés sur un lit d'amour brulant
A s'étreindre sur des draps fins
A attendre l'appel des trains
Qui nous séparerait tous les deux si loin.

A serrer nos mains
Lier de peur du lendemain
D'etre séparé
De ne plus pouvoir s'aimer.

J'ai tellement froid
A l'amorce de l'hiver
Je pense trop à toi
Que je fais une priére.

Maintenant que tu n'es plus prés de moi
Je compte les jours et les mois
Pour te retrouver
Peut etre un prochain été.

Mais tu as rejoint ton mari
Tes enfants et tes amis.
Tu as retrouvé ta vie
Qui signifie que tout est sans doute à présent fini.

Le feu de bois crépite
Prés de la cheminée je t'invite
A réchauffer nos coeurs
A entretenir nos ardeurs.

Dehors la neige tombe à gros flocons
Qui bouche tout mon horizon
J'espérais encore ta venue
Pourquoi suis-je aussi tétu.

Tu dois etre entre d'autres bras
A ne plus penser à tout ça
A boire de la vodka
Toi chére ANOUCHA

Nous aurions courru dans le froid
Nus a chercher je ne sais quoi
Puis à nous serrer grelotant
Et rire comme des enfants.

Le bonhomme qui est devant ma porte
S'était pour toi en quelque sorte
Je l'ai fait malheureux
Pour qu'en te voyant il devienne trés heureux.

La neige s'est arrété de tomber
Mon hote s'est mis à pleurer
Il est si triste de ne pas t'avoir vu arriver
Qu'il s'est soudainement effondré.

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