lundi 26 janvier 2009

LA VIE EST BLEUE LA VIE EST GRISE

Je sillonne PARIS
Ses rues, la vie
Le coeur en gaité
Le visage emmerveillé.

J'ai le pas léger
Tout m'est étranger.
J'efface la misére
Les conflits sur terre.

J'admire les filles
En passant la BASTILLE.
Tout le monde est joyeux
Aucune tristesse dans leurs yeux.

Je souris à les regarder
Ces amoureux assis à s'aimer
Sur un banc à s'embrasser
Heureux de leur bonheur né.

Mon réveil vient de sonner
Mon réve est terminé
Qu'es ce qui m'arrive?
J'ai le coeur à la dérive.

Tout me semble si gris
Les gens sont si aigris
Emporté par leurs soucis
Dans les méandres de la vie.

vendredi 23 janvier 2009

L'HIVER

L'hiver enveloppe le paysage
Comme un oiseau dans sa cage.
La neige tombe à gros flocons
Tapissant le sol à foison.
Recouvert d'une pellicule blanche
Les arbres secouent leurs branches
Comme pour mieux signaler leurs présences
Que la saison a mise à nue leur apparence.
Le rouge gorge grapille des graines
Qui par ci par la trainent.
Tandis que la mésange s'évertue
A chercher un nid pour le printemps en vu.
La fumée venant d'une cheminée
Donne l'envie de se réchauffer.
Un paysan porte un fardeau de bois
Dans sa ferme comme autrefois.
Le soleil filtre entre la grisaille
Ses rayons pris dans les mailles
De nuages tenaces et capricieux
Qui jouent avec lui de ses effets lumineux.
Le froid active nos entrailles
Pour profiter de notre moindre faille
Les sdf fatiguent leur énergie
A vouloir vivre à tout prix
Dans des taudis d'abris
Leur seul chien comme compagnie.
Tandis que les vieux chez eux
Se morfondent dans l'ennuie
A regarder dehors envieux
Les enfants pleins de vie.
L'hiver a pris ses quartiers
Les amoureux continuent à s'aimer.
Le printemps frappe à la porte
Pour que son prédécesseur sorte.

jeudi 22 janvier 2009

L'ABSENTE

J'ai attendu ton appel durant des semaines
Aprés que mon attente soit vaine.
Toi la demoiselle qui traversait le chemin
Comme une apparition dans le lointain
Ta jupe soulevée par un vent coquin
A te faire rougir d'étre a la vue de chacun.

Je m'accroche dans mon ennui
A ne vivre que de sursis
A sursauter au moindre bruit
D'une hypothétique sonnerie.

J'ai mal à en crever
De ne plus pouvoir te toucher
A l'idée de ne plus voir ton visage
Ton corps,la douceur de ton image

Tu es parti sans rien me dire
Me laissant seul avec nos souvenirs.
Tu ne reviendras jamais plus
Et sans toi je suis perdu.
De la haut tu m'entend
Sangloter comme un enfant.

Tu as quitté trop tot
Ce monde incognito
Toi qui étais si discréte
Tu a lutté jusqu'à en perdre la téte.

Maintenant je dois me faire à une autre vie
A oublier les objets qui t'identifient.
A vec le temps j'oublierais ton visage
Dans un an,dix ans ou peut etre beaucoup plus tard.

vendredi 16 janvier 2009

LE CINEMA D'ANTAN

Ou est passé mon cinéma
Parmi tous ces gravats
Serait-il remplaçé par un supermarché
Ou un parking aménagé.

C'est la derniére image de lui
Dans ma mémoire enfoui
Qu'aujourd'hui je revis
Comme une fin de sa vie.

Ou sont mes actualités
Mes dessins animés
Mon JEAN MINEUR publicité
Mes esquimaux glaçés.

Les séances de midi
Permanent jusqu'à l'aprés midi.
Mes tentations d'écolier
Pour m'offrir une toile en matinée.

Que reste t-il maintenant
De mon cinéma d'antan
Qu'un souvenir de ma jeunesse
Que j'éprouve pour lui de la tendresses.