dimanche 27 décembre 2009

L' ARRIVISTE

Et puis il y a cette femme
Qui se prend pour une dame
Haut perché dans ses bottes de cuir
A plaire aux hommes mais à les faire fuir.

Elle est seule devant tous ces gens
A vouloir toujours etre sur le devant
A les regarder avec suffisance
Eux qui n'apprécient pas sa présence.

Elle semble si peu génée
Devant ce parterre d'hommes aisés
Que rien ne pourrait la destabiliser
Devant ce gratin de haute renommé.

Elle tient tout le monde entre ses mains
Qu'elle rejette comme du dédain
A vouloir toujours tout écraser
Elle qui méne à bout de bras la société.

Rien ni personne ne peut l 'arréter
Et elle réduit à néant celui qui serait tenté de la freiner.
Elle est droite dans ses bottes
Et tue ceux qui si frotte.

LE PETIT MONSIEUR DE LA RUE

L'automne venait d'arrivée
Les premiéres feuilles étaient déja tombées
Un petit monsieur sur un banc assis
Emiettait pour les oiseaux du pain rassis.

il était enveloppé dans un manteau de pluie
A frissoner sous le crachin de PARIS.
Il était habitué à rester dans la rue
Car un chez lui il en avait plu.

Par moment il invitait les passants
A fredonner des chansons d'antan
A se transformer en PIAF pour un instant
Pour chanter la goualante du pauvre JEAN.

Il promenait sa silhouette
A travers le marché de la MUETTE.
A tendre aux commerçants sa main
Pour les premiéres piéces du matin.

Il était si menu
Qu'il donna à un monsieur ventru
Son dernier sourire
Avant les gelées à venir.

A l'approche de décembre
Il aurait aimé avoir une chambre
Au lieu d'un banc comme lit
Et des journaux comme abri.

Plus personne ne le revit
Avec sa gouaille et ses envies
Déambulé dans le quartier
Pour offrir malgré tout sa gaité.

Ce fut au premier jour de l'hiver
Par un froid polaire
Que l'ont le découvrit
Recroquevillé et sans vie.

PLUS JAMAIS ONT NE REVERRA

Dans un tiroir des souvenirs
Des lettres que l'ont n arrétent plus de lire
Des photos jaunies par le temps
Ou nous posions des années auparavant.

Des piéces ..un silence
Un parfum qui rappelle l'absence.
Seul le tic tac de l'horloge en permanence
Qui remémorre toujours une présence.

Le chien qui devant la porte attend
Que quelqu un lui dise que ce n'est plus comme avant
Des promenades par n'importe quel temps
Des rires et des jeux comme les enfants.

Dans l appartement des vas et viens
A tourner en rond pour des riens
A ne plus savoir quoi faire
A se demander si l avenir sera plus claire.

Les vacances que l'ont oublient plus
Qui défilent devant nos ames perdues.
Les regards que l'ont se portaient
que l ont ne reverra jamais.

Et le temps qui passe maintenant si lentement
Qui était si rapide il y a pas si longtemps
A attendre sans cesse des nouvelles
De l autre que l'ont croyaient éternel.









Les vacances que l ont oublient plus

dimanche 6 décembre 2009

L'AMOUR EN FUITE

Il est déja si tard
Que je n'entend plus un geste de ta part.
A l'approche de ma soixantaine
Tu n'as pas su saisir cette aubaine.

La pluie glacée du matin
Saisie mon corps de chagrin
Je marche pour m'apercevoir
Que j'ai perdu l'espoir de te revoir.

Trente ans de bien etre
Et cinq minutes pour disparaitre.
La voiture qui t'attendais
A détruit ma vie à jamais.

Je n'ai moins peur du lendemain
J'ai repris le gout des dessins
Des écrits et des calins
Qu'une autre partage dans mon quotidien.

J'attend malgré tout de toi un geste
Un appel que je refusais comme la peste
Aujourd'hui une lettre
Sera dans ma boite peut etre.

jeudi 3 décembre 2009

UN MATIN D'AUTOMNE

J'ai froid ce matin sous mon manteau de laine
J'admire la mer et le ciel de traine
Les vagues se brisent sur les rochers
Au loin arrive au port un chalutier
Les mouettes autour attendent leur pitance
Que les marins habitués leurs lancent.
Mes pensées vagabondent dans la nostalgie
Je fais aujourd'hui le bilan de ma vie.
Le soleil timide pointe le bout de son nez
Comme pour me faire un coucou de mon arrivée inopinée.
Je traverse dans ma tete les étapes
Sans que mon coeur tombe à la trappe.
Des doutes j 'en ai bien eu par moment
Mais pas un seul instant je n'ai eu de tourments.
Il commence à tomber désormais un crachin
Un épais brouillard enveloppe le matin
Tout se brouille subitement dans le lointain
Comme pour me dire qu'il est temps que je reprenne mon chemin.

mercredi 2 décembre 2009

PENSEE PARALYTIQUE

Je ne suis pas mort
Simplement je dors.
Plus rien en moi ne répond
J'ai fini de faire le trublion.

Qu'ont ils a me regarder
A toujours m'examiner
Leurs noirs regards
Me laisse un gout bizzare.

Suis je en sursis
Pour le reste de ma vie
Ou ai je encore un espoir
De ne plus tomber dans le désespoir.

Donnez moi ma canne et mon melon
Que j'aille ceuillir aux arbres les citrons
Apportez moi mes mocassins
Que je prennes le dernier train.

Ai je vraiment le choix de me ballader
Ou de courir dans les champs de blé
Ou es ce vraiment pour moi la fin
D'avoir la téte posée à tout jamais sur mon traversin.

J'ai fini maintenant de réver
Mes yeux n'arrétent plus d'etre mouillés
Je voudrais tellement lutter
Pour qu'un jour je puisse remarcher.

mardi 1 décembre 2009

IL Y AVAIT UN ETE

Et puis il y avait un été
Un jour de grande marée
Le vent si fort souflait
Et toi sous l'arbre qui pleurait.
C'était ton premier frisson
Le regard de ce garçon
Les premiéres chaleurs d'adolescente
Et toi devant lui si tremblante.
Il est parti un matin
Aprés avoir profité de tes calins
De ton sourire et de ton corps d'enfant.
Tu avais à peine quinze ans.
Sur tes joues des larmes coulaient
Et les jours qui s'écoulaient.
Tu aurais tant aimé le revoir
Mais s'amenuisait ton espoir.
Sous l'arbre allongée
Tu n'as plus voulu finir l'été.