samedi 15 janvier 2011

MES GUIBOLLES

Laissez moi tranquille un jour
Un seul ou pour toujours
Pour que je puisses me reposer
Au lieu de tout me bouffer.

Vous étes continuellement présentes
A ne meme plus grimper une pente
Dans des douleurs intenses
Qu'à vous je ne penses.

Vous ne me facilitez pas la vie
A etre la dans mon esprit
A me rappeler à votre bon souvenir
Que je vais a vie vous maudire.


Je vais vous faire valser
Pour voir si vous étes bien dépassées
Ou alors longtemps vous ballader
Pour voir si vous etes épuisées.

Je sais qu elle sera mon avenir
Dans les mois les années à venir.
A ne plus pouvoir marcher
A toujours etre dans mes pensées.

dimanche 25 juillet 2010

LE PONT VIEUX

De fraicheur hivernale
En douceur automnale
De soleil ou de pluie
Tu vis depuis longtemps ta vie.

Soulevé par l'ARNO
Toi le PONTE VECCHIO
Tu enjambes les deux rives
Comme un vieil habitué de l'eau vive.

Jaune riviére
Toscane et fiére
Que tolére le vieux pont
Comme un pére à son rejeton.

Paré d'or des deux cotés
Tu supportes le poids des années
A sans cesse regarder
Tous ces badauds te monter.

Des lumiéres t'illuminent
Des ombres calines
D'amoureux transits
Que tu observes dans la nuits.

Des gélatis et des odeurs de raviolis
Flottent aux douze coups de minuit.
Abreuvés de chianti
Ont te quittent par des arriverdecis.

samedi 29 mai 2010

DU HAUT DE LA FALAISE

Du haute de la falaise
Il fallait que tous se taisent.
Afin que je puisse tranquillement écouter
Le bruit des vagues se fracasser sur les rochers.
Je fermais lentement les paupiéres
Et je m'imaginais entrain de voler avec les mouettes derrriéres.
J'étais dans un réve le plus complet
A penser que le monde comme tel était parfait.

Depuis les années se sont écoulées
Et je regarde maintenant le soleil se lever
Avec sur la mer son reflet orangé
Qui apporte au paysage une réelle beauté.
Je me rappelle du vent qui fouettait mon visage poupon
A faire des signes inutiles aux bateaux chargé de poissons.
Une légére brume voilait l'horizon.
Au flanc de la falaise il y avait une maison
Pas n'importe quelle maison
Mais celle ou je revois les saisons.
Et toujours cette eau abondante
Avec ses lames grandissantes
Qui rejétent sur les rochers leur colére
Me réjouis d'etre là sur terre.
A croire que tout est irréel
Tant la mer est si cruelle.

Mille pensées surgissent de mon esprit.
La famille,les amis qui ont quitté ma vie.
Les enfants qui tout en bas avec les galets
S'évertuaient sur la mer a faire des ricochets.
Et les jours ou je dominais tout du haut de la falaise
Le cul assis entre deux chaises
A pas savoir quoi faire
Avec les filles pour leur plaire.
Et le soir aprés le diner
Le soleil et son coucher.
Il ne fallait pas grand chose
Pour que la vie soit si rose.

samedi 15 mai 2010

CAUCHEMAR

Que font-ils tous ces gens
Qui hantent mes nuits depuis trop longtemps
A lignés comme des soldats de plomb
Devant moi à croire que je perd la raison.
Ils sont la à me sourire
A me faire des signes de désirs
Pour que je vienne avec eux
Dans leurs délires facétieux.
Pourquoi toi le pére
Veux tu m'emmener jusqu'en enfer
Toi de ton vivant si gentil
M'emportes tu pas plutot au paradis.
Que t'ont ils fait la haut
A attendre mon dernier sursaut.
Et toi ma tante qu'as tu fait de ton rire
Qui s'est évanoui avec ton dernier soupir
Dans les bras de ne je sais qui
A vampiriser toutes mes nuits.
Comment ma soeur si froide de ton vivant
Es tu si chaude comme une braise attisée par le vent.
J ai mal de vous voir là
A me tirer par les bras
Avec ces inconnus venu de la rue
Qui me montrent tous leurs attribus.
Vous étes tous la derriére
Ce diable de LUCIFER
Avec ses cornes et son trident
Qui me menace a chaque instant.
Je vis un mauvais réve
Dans mes nuits sans tréve
A etre réveillé sans cesse
Dans mon combat contre ce stress.

dimanche 4 avril 2010

L'INNOCENCE ANIMALE

J'ai deux ans on m'appelait ANDY
Je suis né dans un pays
Ou je n'aurais pas pu m'imaginer
Qu'il serait un jour ma triste destinée.
Dans mes yeux la tristesse
Aprés des moments de liesse
Des caresses et de la tendresse a NOEL
Et sous un arbre avant son départ pour les SEYCHELLES.
Ou es tu mon maitre
Que je vénérais de tout mon etre.
J'attend qu'il revienne
Avec l'innocence qui est la mienne.
De la détresse dans mon regard
Quand des inconnus arrivent de nulle part.
Dans ce car je ne sais pas ou je vais
Je pense à lui qui ne me retrouveras jamais.
Les humains appelle cela une fourriére
Moi j'appelle ça ma demeure derniére.
Je l'ai est entendu parlé
Abandon c'était sans doute pour plaisanter.
J'ai peur pour lui
Qui a du oublier ou je suis.
Je pleure pour ne pas hurler
Derriére ces vitres grillagées.
Qu'ai je fait de si mal
Pour que je sois attaché prés d'un autre animal.
Je revois mon beau jardin
Mon canapé et mes coussins
Allongé prés du feu de bois
Heureux c'était moi le roi.
Je n'ai pas la notion du temps parait il
Mais je sais bien que dans quelque temps ici
Ma vie ne tiendras plus qu'à un fil
A moins qu'il revienne me délivrer de mon souci.

lundi 8 mars 2010

LE RETOUR

Tu es la à me regarder
Sans méme savoir ce que je peux penser.
Tu ne sais plus qui je suis
A te ressembler quand tu souris
Je revois défiler ma vie
Que ton indifférence a trahit.
Tu n'as plus de souvenirs
Puisque ton réve était de partir.
J'ai souvent pensé à toi
Et je me suis toujours demandé pourquoi
Tu étais parti un matin
Nous laissant dans le chagrin.
Tu as sonné à ma porte
Pour que je te saute au cou en quelque sorte.
Pour que maintenant je te dise enfin
A quel point ton retour me fait du bien.
Ne crois plus en rien
J'ai rompu tous nos liens
Plus jamais je ne te reverrais
Aprés le mal que tu nous as fait.
J'ai été si abimé par mon enfance
Qui a été terni par ton absence
A sombré dans d'éternelles érrances
A me remémorer toutes mes souffrances.

dimanche 27 décembre 2009

L' ARRIVISTE

Et puis il y a cette femme
Qui se prend pour une dame
Haut perché dans ses bottes de cuir
A plaire aux hommes mais à les faire fuir.

Elle est seule devant tous ces gens
A vouloir toujours etre sur le devant
A les regarder avec suffisance
Eux qui n'apprécient pas sa présence.

Elle semble si peu génée
Devant ce parterre d'hommes aisés
Que rien ne pourrait la destabiliser
Devant ce gratin de haute renommé.

Elle tient tout le monde entre ses mains
Qu'elle rejette comme du dédain
A vouloir toujours tout écraser
Elle qui méne à bout de bras la société.

Rien ni personne ne peut l 'arréter
Et elle réduit à néant celui qui serait tenté de la freiner.
Elle est droite dans ses bottes
Et tue ceux qui si frotte.