Du haut de son char fleuri
Habillé d'une robe défraichie
Il dansait aux rythmes des sambas
Devant une foule contente d'etre la.
C'était une habitude chez lui
De se travestir ainsi
La parade il l'a connaissait bien
Semblant heureux d'etre parmi les siens.
Pourtant il savait que ce soir
Il se retrouverait seul devant son miroir
A démaquillé son visage fardé
Comme un vieux clown fatigué.
Il pensera sans cesse à son passé
Le montrer du doigt et les risée
Il en était tristement habitué.
De ces amants d'infortune
D'un jour ou de vie commune.
Des nuits passées sous la pluie
Ou dans un bar à travesti
C'était pour lui à tout jamais fini.
Des larmes coulaient sur ses joues
Lassé d'etre trainé dans la boue
L'arme qui se trouvait sur son lit
Lui ota à tout jamais la vie.
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